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La Corée du Sud s'attend à devenir un membre officiel d'un G7 élargi

Actualités 02.06.2020 à 17h20
Le porte-parole du bureau présidentiel Kang Min-seok. (Photo d'archives Yonhap)

Le porte-parole du bureau présidentiel Kang Min-seok. (Photo d'archives Yonhap)

SEOUL, 02 juin (Yonhap) -- La Corée du Sud pourrait devenir un membre officiel du groupe élargi des principales économies mondiales, et non rester juste un observateur temporaire, si le plan du président américain Donald Trump à ce propos est mis en œuvre sans heurts, a prévu ce mardi le porte-parole du bureau présidentiel Kang Min-seok.

Cette perspective a été dressée alors que Trump et le président Moon Jae-in sont convenus d'ajouter la Corée du Sud à la liste des participants du prochain G7 lors d'un entretien téléphonique hier.

Trump cherche à inclure également la Russie, l'Australie, l'Inde et le Brésil dans le club qu'il a qualifié d'«obsolète». Les membres actuels sont les Etats-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.

Au cours de la conversation téléphonique de 15 minutes avec Moon, Trump a fait part de son plan de rassembler les membres du G7 et quatre ou cinq autres nations aux Etats-Unis au début de septembre prochain.

Moon a affiché son soutien au plan de son homologue américain et son intention de participer en personne au sommet, s'il se tient.

Si Moon se rend aux Etats-Unis pour la réunion dans le courant de cette année, cela signifierait que la Corée du Sud est un «membre officiel du nouveau mécanisme international» et non un observateur temporaire, a estimé Kang lors d'un point de presse.

Cela signifie que la Corée du Sud deviendra l'une des nations qui dirigent l'ordre international, ce qui renforcerait son statut mondial et bénéficierait grandement à ses intérêts nationaux, a-t-il ajouté.

En particulier, Moon a été le premier dirigeant étranger avec qui Trump a discuté par téléphone du plan d'élargir le format du G7, a noté Kang.

Le projet de Trump est largement considéré comme ayant pour but de faire pression sur la Chine sur fond de tensions accrues entre les deux premières puissances mondiales.

En s'exprimant sous couvert d'anonymat, un officiel du bureau présidentiel a rejeté les inquiétudes notamment alimentées par des médias sur une éventuelle protestation de Pékin contre la décision de Séoul de se joindre au G7.

«D'abord, la question de la Chine ou de Hongkong n'a pas été évoquée lors de l'entretien téléphonique (Moon-Trump)», a-t-il noté. «J'ai vu des rapports de médias sur la possibilité que la Chine dépose une plaite mais ne pense pas que la Chine protestera.»

L'organisation d'un sommet en face à face du G7 enverra en lui-même un message positif selon lequel le monde est en train de revenir à la situation normale, a-t-il ajouté.

Il n'a toutefois pas prédit si le président chinois Xi Jinping viendra ou non en Corée du Sud avant la réunion du G7 envisagée.

«Le calendrier de sa visite n'a pas encore été décidée», a-t-il affirmé. Xi avait convenu plus tôt d'effectuer un voyage à Séoul avant la fin de cette année.

lsr@yna.co.kr

(FIN)

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