Des centaines de personnes manifestent pour protéger la «statue de la paix» à Berlin
BERLIN, 13 oct. (Yonhap) -- Des centaines de personnes ont organisé un rassemblement à Berlin ce mardi pour protester contre l'ordre des autorités locales d'enlever une statue dans la capitale allemande symbolisant les victimes de l'esclavage sexuel du Japon pendant la guerre.
Quelque 300 militants et citoyens se sont rassemblés près de la statue, officiellement appelée «La statue de la paix», dans le quartier Mitte de Berlin et ont marché jusqu'à la mairie du quartier Mitte pour demander de révoquer la décision de retirer l'œuvre.
Le Korea Verband, une organisation berlinoise ayant des liens avec la Corée du Sud, et ses partisans ont installé la statue dans un lieu public du quartier Mitte le mois dernier pour attirer l'attention internationale sur la question des victimes de l'esclavage sexuel en temps de guerre.
Le gouvernement japonais ayant exprimé son opposition à l'installation de la statue, la mairie du quartier Mitte a ordonné la semaine dernière à Korea Verband de la retirer d'ici mardi, invoquant un problème quant au contenu de l'épitaphe inscrite sur la statue. La mairie de quartier a déclaré qu'elle retirera la statue de force si celle-ci n'est pas déboulonnée dans les délais.
Korea Verband a déposé une injonction contre cette ordonnance auprès du tribunal administratif de Berlin.
La statue du quartier Mitte est la troisième statue de femmes de réconfort installée en Allemagne et la première à être placée dans un lieu public avec l'approbation des autorités berlinoises. Les deux autres statues ont été érigées sur des propriétés privées.
«Non seulement les femmes de Corée du Sud, mais aussi celles d'autres pays d'Asie-Pacifique ont souffert sous le régime colonial japonais pendant la Seconde Guerre mondiale», a déclaré Han Jung-hwa, qui dirige Korea Verband. «La question des femmes de réconfort au Japon touche à la question universelle des droits humains des femmes».
Les victimes de l'esclavage sexuel, appelées par euphémisme «femmes de réconfort», sont l'un des nombreux problèmes entre les deux pays, qui découlent de la domination coloniale japonaise sur la péninsule coréenne entre 1910 et 1945.
Des historiens affirment qu'environ 200.000 femmes asiatiques, pour la plupart coréennes, ont été envoyées de force dans des maisons closes de première ligne pour fournir des services sexuels aux soldats japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. Le Japon a reconnu pour la première fois, dans la déclaration de Kono de 1993, que des femmes avaient été recrutées de force pour devenir des esclaves sexuelles.
mathieu@yna.co.kr
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