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Les procureurs requièrent la prison à vie pour le cerveau d'une affaire de crimes sexuels en ligne

Actualités 22.10.2020 à 19h18

SEOUL, 22 oct. (Yonhap) -- Les procureurs ont demandé ce jeudi l'emprisonnement à perpétuité pour Cho Ju-bin, accusé d'être à l'origine de la retentissante affaire connue sous le nom de «Nth Room», une salle de chat en ligne qui est devenue très médiatisée à cause de crimes sexuels graves.

Durant une audience à la Cour centrale du district de Séoul, le Parquet a également exigé que Cho, 24 ans, qui a été inculpé pour avoir forcé des femmes et des jeunes filles à fournir des vidéos et photos à caractère sexuel pour son chat room payant sur la plate-forme Telegram, porte un bracelet électronique pendant 45 ans.

Par ailleurs, les procureurs ont requis des peines de prison allant de 10 à 15 ans pour quatre complices de Cho et 10 ans d'emprisonnement pour un autre complice de 16 ans, en demandant au tribunal qu'il leur interdise de travailler avec des enfants et des jeunes et dans des établissements pour handicapés et qu'ils portent aussi un bracelet électronique.

Les victimes de Cho ont remis des pétitions à la cour par l'intermédiaire de leurs avocats, en affirmant que les dommages subis ne pourraient jamais être oubliés et que Cho et ses acolytes devaient être punis très sévèrement. Une des victimes a écrit dans une pétition que Cho et ses complices étaient le diable et méritaient d'être enfermés pendant 2.000 ans.

Dans une déclaration finale à l'audience, Cho a dit regretter de n'avoir pas réussi à respecter la dignité humaine et souhaiter de se repentir sincèrement de ses crimes. Ses complices ont également exprimé des remords, sauf un, dont le patronyme est Kang, qui a refusé de présenter des excuses.

Le verdict final sera rendu le 26 novembre. Hier, les procureurs ont également inculpé Cho et une autre personne pour avoir dissimulé des fonds provenant d'actes criminels. Cho a caché environ 108 millions de wons (95.200 dollars), selon le Parquet central du district de Séoul.

Le second est accusé d'avoir changé 3,5 millions de wons de cryptomonnaie obtenus grâce au chat room Telegram, appelé Baksabang («salle de docteur» en coréen) en liquide pour ensuite envoyer l'argent à Cho, ont ajouté les procureurs.

Cho avait été inculpé pour avoir organisé un groupe criminel avec 38 complices, forcé 74 mineurs et adultes à se filmer dans des scènes pornographiques, et distribué ces vidéos aux membres de Baksabang.

Cho Ju-bin, le fondateur présumé de Baksabang, le 1er septembre 2020.

Cho Ju-bin, le fondateur présumé de Baksabang, le 1er septembre 2020.

xb@yna.co.kr

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