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(Interview Yonhap) Le réalisateur Lee Eung-bok revient avec un «Sweet Home» sans romance

Actualités 23.12.2020 à 11h00

SEOUL, 23 déc. (Yonhap) -- La filmographie du réalisateur Lee Eung-bok est jalonnée de plusieurs séries télévisées à grand succès comme «Descendants of the Sun» (2016), «Guardian: The Lonely and Great God» (2016) et «Mr. Sunshine» (2018).

Malgré la différence de décors et de genres, les trois séries sont essentiellement des histoires d'amour se concentrant sur la romance entre un homme et une femme.

Deux ans plus tard, Lee revient avec une création Netflix originale en 10 épisodes, «Sweet Home», sortie vendredi dernier. Cette fois, il a choisi une série d'horreur, pas le genre romanesque ou fantastique qui lui a valu sa renommée à travers l'Asie.

Dans une interview en ligne tenue lundi, le réalisateur a déclaré que sa dernière fiction était aussi amusante et excitante que ses précédents succès, avec l'humanité et les sentiments coréens comme l'affection en toile de fond.

«C'est une histoire de monstres, mais il ne s'agit pas que de monstres», a-t-il expliqué. «Cela montre comment les voisins combattent des ennemis inimaginables dans la solidarité.»

Une scène de «Sweet Home». (Image fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

Une scène de «Sweet Home». (Image fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

«Sweet Home», basé sur le webtoon populaire du même nom de Kim Kan-bi et Hwang Young-chan, commence avec un adolescent, Hyun-soo (Song Kang), qui emménage dans un appartement délabré, appelé Green Home, après avoir perdu ses parents.

Un jour, les humains commencent soudainement à se transformer en monstres, et le garçon fait équipe avec ses voisins d'appartement dans un combat pour survivre.

L'horreur n'est peut-être pas un genre familier à Lee, qui a commencé sa carrière de réalisateur chez KBS, un diffuseur public sud-coréen, en 2002, et a créé des drames populaires pour adolescents comme «Dream High» (2011).

Mais il a confié avoir osé relever le défi présenté par un nouveau genre, car l'humanité que le webtoon original tente de représenter lui a touché le cœur.

«Dans l'histoire, les monstres présentent des désirs humains», dit-il. «Ca parle de la façon dont les monstres sont créés et comment ils évoluent davantage.»

Dans la série, la transformation en monstre n'est pas une maladie, comme dans d'autres fictions de zombies ou de monstres. C'est plutôt la manifestation du désir profondément enraciné chez des gens. Par exemple, le monstre protéiné représente l'obsession humaine de la forme physique.

Contrairement à de nombreux films de monstres, Lee ne s'est pas concentré sur le conflit homme-monstre étape par étape, mais plutôt sur la façon dont les gens réagissent aux humains devenus monstres et les traitent.

«Des personnes qui ont des origines différentes et qui ne se connaissent pas forment une alliance provisoire pour survivre», a-t-il raconté. «Je pense que c'est la différence que "Sweet Home" veut exprimer.»

Lee a dit que le point le plus délicat était de visualiser ces monstres qui manifestent le désir et la luxure propres aux humains.

«J'ai dû réfléchir à leurs détails et à la ressemblance avec le dessin animé original», a-t-il déclaré. «C'était coûteux de réaliser des créatures issues de l'imagination.»

Il s'est donc associé à des équipes internationales d'effets visuels comme Legacy Effects, qui a travaillé sur le film de science-fiction «Avatar» sorti en 2009 et la série «Avengers», pour représenter les images évocatrices de personnages caricaturaux à l'écran.

Le réalisateur de 51 ans a déclaré avoir dépensé la majeure partie du budget de la série, connue pour avoir coûté 3 milliards de wons (2,7 millions de dollars) par épisode, en effets spéciaux.

Une scène de «Sweet Home». (Image fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

Une scène de «Sweet Home». (Image fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

Grâce à son scénario novateur et à ses effets visuels réalistes, «Sweet Home» a réussi à créer le buzz parmi les utilisateurs de Netflix qui enchaînent les épisodes.

Elle s'est classée troisième sur la liste des programmes de télévision les plus regardés mardi et en tête de liste dans 10 pays, dont la Corée du Sud, Singapour et Taïwan.

Cette capture d'écran prise sur le site Web de Flixpatrol le 22 décembre 2020, montre le classement des programmes Neflix les plus vus dans le monde. (Revente et archivage interdits)

Cette capture d'écran prise sur le site Web de Flixpatrol le 22 décembre 2020, montre le classement des programmes Neflix les plus vus dans le monde. (Revente et archivage interdits)

Lee a fait savoir qu'il n'avait aucun projet pour la deuxième saison, bien qu'il y ait des pistes non explorées dans le 10e épisode.

«J'étudie les critiques, bonnes et mauvaises, sur ce projet», dit-il. «Je pense que je pourrai passer à la saison suivante après avoir terminé cette étude.»

Lee réalise actuellement une autre série télévisée intitulée «Cliffhanger», ou «Jirisan» en Corée du Sud, mettant en vedette Jun Ji-hyun et Ju Ji-hoon. Elle devrait sortir l'année prochaine.

Le réalisateur de «Sweet Home» Lee Eung-bok. (Photo fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

Le réalisateur de «Sweet Home» Lee Eung-bok. (Photo fournie par Netflix. Revente et archivage interdits)

as26@yna.co.kr

(FIN)

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