Affaire «Baksabang» : deux complices condamnés à 11 et 15 ans de prison
SEOUL, 21 jan. (Yonhap) -- Deux complices d'une affaire d'exploitations sexuelles en ligne se sont vu infliger de lourdes peines de prison ce jeudi.
La Cour centrale du district de Séoul a condamné un homme de 20 ans, surnommé Kang, à 15 ans d'emprisonnement et l'autre âgé de 28 ans, dont le nom de famille est Han, à 11 ans de prison pour avoir aidé le cerveau d'un réseau qui opérait une salle de chat Telegram, appelée «Baksabang» et où des vidéos présentant des abus sexuels contre 74 femmes, dont 16 mineures, qui auraient subi du chantage, ont été vendues et distribuées.
Le tribunal leur a interdit également de travailler avec des enfants, des jeunes et des personnes handicapées pendant cinq ans et a ordonné le dévoilement de leurs informations personnelles pendant cinq ans et 40 heures de traitements médicaux réservés aux agresseurs sexuels pour chacun.

Kang Hun (au c.) se fait escorter devant le commissariat de police de Jongno dans le centre de Séoul, le 17 avril 2020.
En mai, les procureurs ont inculpé Kang pour avoir fait du chantage à 18 victimes, dont sept mineures, pour des vidéos de scènes pornographiques et pour les avoir vendues et distribuées sur Telegram entre septembre et novembre 2019. Le mois suivant, il a été condamné une nouvelle fois pour avoir organisé un réseau criminel avec Cho Ju-bin, le cerveau du groupe, qui a été condamné en novembre à 40 ans d'emprisonnement, afin de générer des bénéfices.
Le tribunal a déclaré que Cho et Kang ont créé «Baksabang» ensemble vers septembre 2019 et Han s'y est joint plus tard.
Han a reçu une peine de prison plus courte car il a été accusé d'avoir participé au réseau criminel sans l'avoir organisé. Ses autres charges ont compris une tentative de viol contre une mineure, le fait d'avoir forcé des victimes à filmer des vidéos montrant des abus sexuels et de les avoir distribuées dans la salle de chat à travers Cho.
Dans le verdict, la cour a jugé que Kang a infligé des dommages sévères aux victimes en «les asservissant».
Ses actes ont introduit une culture faussée du sexe où des femmes sont harcelées comme si elles étaient des objets, a ajouté la cour.
Concernant Han, le tribunal a indiqué qu'il a violé les droits de jeunes filles à déterminer par elles-mêmes l'utilisation de leur corps pour le divertissement du public.
Les sentences infligées aux deux hommes sont plus faibles que les demandes du Parquet compte tenu du jeune âge de Kang au moment où il a commis les crimes et de l'attitude passive de Han pour certains des actes qui ont été ordonnés par Cho, a expliqué la cour.

Cette photo, prise le 25 mars 2020, montre Cho Ju-bin en train de monter dans une voiture devant un commissariat de police à Séoul.
mjp@yna.co.kr
(FIN)
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