La Corée du Sud et les Etats-Unis comptent organiser des exercices conjoints en plein air tout au long de l'année

SEOUL, 09 mars (Yonhap) -- La Corée du Sud et les Etats-Unis sont censés organiser des exercices militaires combinés en plein air tout au long de l'année, et non à des périodes spécifiques, a annoncé ce mardi le ministère sud-coréen de la Défense.

Le porte-parole du ministère, Boo Seung-chan, a formulé ces remarques en réponse à la question d'un journaliste sur le moment et la manière dont les deux alliés organiseraient de véritables manœuvres conjointes cette année, car leur exercice de printemps en cours ne comprend pas de tels programmes en plein air.

«Après le sommet entre les Etats-Unis et la Corée du Nord à Singapour en juin 2018, la Corée du Sud et les Etats-Unis ont ajusté les exercices combinés pour soutenir les efforts diplomatiques en faveur de la dénucléarisation et de l'établissement de la paix dans la péninsule coréenne», a rappelé Boo lors d'un briefing régulier.

«Dans le cadre de ces efforts, notre principe est que les exercices en extérieur sont censés être menés de manière étalée sur toute l'année, plutôt que de manière intensive à des moments précis», a-t-il ajouté.

Depuis 2019, leurs principaux exercices combinés, qui ont généralement lieu deux fois par an, ne comprennent pas d'exercices en plein air.

Mardi, Séoul et Washington ont lancé leur entraînement de poste de commandement combiné (CCPT) simulé par ordinateur au printemps, qui se déroulera jusqu'au 18 mars.

Le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) a déclaré que l'exercice implique un «niveau minimum de troupes» et qu'aucune manœuvre en plein air n'aura lieu. Cela prend en considération «les facteurs connexes de manière globale» tels que la situation liée à la pandémie de nouveau coronavirus (Covid-19) et les efforts de paix avec la Corée du Nord.

Les deux pays ont organisé au total 172 sessions de formation conjointes en Corée du Sud l'année dernière, contre 191 en 2019, selon les données du ministère.

Pyongyang dénonce depuis longtemps ces exercices comme une répétition d'invasion et a exigé l'arrêt des programmes. Il n'a cependant formulé aucune réponse officielle à l'exercice en cours jusqu'à présent.

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