La Corée du Nord critique le Japon pour sa décision de rejeter l'eau contaminée de Fukushima
SEOUL, 15 avr. (Yonhap) -- La Corée du Nord a dénoncé ce jeudi la décision du Japon de déverser dans la mer les eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima, exigeant le retrait immédiat de cette décision pour éviter une «nouvelle catastrophe pour l'humanité».
Tokyo a approuvé mercredi le projet de déverser dans l'océan Pacifique plus d'un million de tonnes d'eau radioactive provenant de la centrale nucléaire accidentée, suscitant de vives critiques de la part de son industrie locale de la pêche et de pays voisins comme la Corée du Sud et la Chine.
«Le Japon va apporter une nouvelle catastrophe à l'humanité qui souffre déjà d'une maladie infectieuse mondiale», a déclaré l'agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA). «Il devrait retirer sa décision immédiatement».
La KCNA a noté que le rejet prévu entraînerait la propagation d'une grande quantité de substances dangereuses dans la plupart des régions du Pacifique en quelques jours.
Il s'agit d'une «décision criminelle impardonnable qui menace gravement la santé et la sécurité de l'humanité et l'environnement écologique», a déclaré l'agence de presse.
La KCNA a ajouté que cette décision témoigne de «l'impudeur et de la nature de gangster» du Japon.
Mercredi, le Choson Sinbo, un journal japonais pro-Corée du Nord, a dénoncé cette décision, la qualifiant de «crime contre l'humanité».
Il s'en est également pris aux Etats-Unis, qui ont défendu le plan en déclarant qu'il semblait avoir été élaboré «conformément aux normes de sécurité nucléaire acceptées dans le monde entier».
La KCNA n'a pas mentionné les Etats-Unis dans l'article.
La Corée du Sud s'est opposée au projet. Le président Moon Jae-in a ordonné aux responsables d'envisager de porter la question devant le Tribunal international du droit de la mer pour suspendre ou bloquer la décision.
Le gouvernement s'est également engagé à participer activement aux efforts déployés par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), l'organisme de surveillance nucléaire des Nations unies, pour vérifier la sécurité du projet.
Les bâtiments des réacteurs de la centrale de Fukushima ont été endommagés par des explosions d'hydrogène provoquées par un séisme et un tsunami en 2011. Les travaux visant à libérer l'eau des réservoirs devraient commencer dans environ deux ans.

Une vue aérienne de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi en cours de démantèlement et des réservoirs de stockage des eaux traitées le 14 février 2021. (AFP=Yonhap)
mathieu@yna.co.kr
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