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La Corée du Sud et le Japon s'affrontent à l'AMS à propos du plan de Tokyo de rejeter des eaux contaminées

Actualités 26.05.2021 à 10h20
Ministre sud-coréen de la Santé et des Affaires sociales Kwon Deok-cheol. (Photo d'archives Yonhap)

Ministre sud-coréen de la Santé et des Affaires sociales Kwon Deok-cheol. (Photo d'archives Yonhap)

Ministre japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Norihisa Tamura. (Revente et archivage interdits)

Ministre japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Norihisa Tamura. (Revente et archivage interdits)

GENEVE, 25 mai (Yonhap) -- Le ministre sud-coréen de la Santé et des Affaires sociales, Kwon Deok-cheol, a appelé mardi le gouvernement japonais à dévoiler de manière transparente les informations liées à sa décision de rejeter des eaux contaminées de la centrale nucléaire de Fukushima.

«Je souhaite un dévoilement transparent des informations du gouvernement japonais et aimerais souligner que le rejet dans l'océan d'eaux contaminées de la centrale nucléaire ne doit se dérouler sans une consultation préalable suffisante avec les pays concernés compte tenu du fait que c'est une question sans précédent», a affirmé Kwon lors d'un discours liminaire à l'Assemblée mondiale de la Santé (AMS), après avoir souligné l'importance d'augmenter le nombre de vaccins contre le Covid-19 et la capacité de fabrication de traitements pour lutter contre la pandémie.

«J'appelle à une inspection objective et suffisante de la communauté internationale, y compris l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Agence internationale de l'énergie nucléaire (AIEA)», a-t-il ajouté.

Le ministre japonais de la Santé, du Travail et des Affaires sociales Norihisa Tamura a de son côté parlé de la réponse au Covid-19 et du soutien du Japon à l'OMS dans son discours liminaire à l'AMS sans toutefois évoquer la question des eaux contaminées, probablement car la vidéo a été préenregistrée.

Le Japon a obtenu plus tard un droit de réponse et réagi contre les propos du ministre sud-coréen. «Nous avons expliqué de façon transparente à la communauté internationale en nous basant sur des preuves scientifiques», a affirmé Yukio Saita, ministre de la mission permanente du Japon auprès de l'Office des Nations unies et des autres organisations internationales à Genève.

«L'AIEA a reconnu que le rejet est réalisable sur le plan technique et conforme à l'usage international», a-t-il avancé en ajoutant que le gouvernement japonais prendra des mesures basées sur les normes et les pratiques internationales et prendra suffisamment en considération les effets non seulement sur l'environnement mais aussi sur la santé et la sûreté des personnes, a-t-il ajouté. Il a utilisé les termes «eaux traitées par le système ALPS».

Séoul a réitéré à son tour l'importance d'une transparence des informations et d'une inspection objective.

«Nous souhaitons que la publication transparente des informations et la consultation suffisante avec les pays concernés dont le gouvernement japonais a parlé puissent se traduire en action concrète et qu'une vérification objective et suffisante puisse avoir lieu avec la participation de la communauté internationale», a déclaré Lim Sang-beom, représentant permanent adjoint de la mission permanente de Corée du Sud à Genève.

«En particulier, la république de Corée, pays voisin du Japon, est un pays concerné et il s'agit d'une question qui peut affecter la santé de la population sud-coréenne», a-t-il souligné.

lsr@yna.co.kr

(FIN)

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