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Le tribunal militaire étend son enquête sur l'affaire de harcèlement sexuel d'une officier de l'armée de l'air

Actualités 03.06.2021 à 14h09

SEOUL, 03 juin (Yonhap) -- Les procureurs militaires, la police militaire et le ministère de la Défense formeront une équipe d'enquête conjointe afin d'enquêter sur le suicide d'une sous-officier de l'armée de l'air victime de harcèlement sexuel sur fond de soupçons qui ont fait boule de neige selon lesquels son unité a tenté de dissimuler le harcèlement et de minimiser sa mort.

En particulier, le ministère de la Défense a également décidé de créer pour la première fois un comité de révision impliquant des experts civils pour s'assurer que l'enquête soit menée de manières transparente et approfondie.

La victime, une sergent-chef, a été retrouvée morte chez elle le mois dernier au sein de la base de la ville de Seosan, dans l'ouest du pays, trois mois après qu'un collègue du même rang l'aurait caressée et forcée à toucher des parties de son corps à l'intérieur d'une voiture sur le chemin menant à la base après une beuverie à laquelle elle a été forcée d'assister.

Les membres de la famille endeuillée ont affirmé que même si la victime avait signalé le cas aux autorités, celles-ci n'avaient pas pris les mesures appropriées pour la protéger et avaient plutôt essayé de la persuader de parvenir à un accord avec le suspect.

La police de l'armée de l'air n'avait pas placé le suspect, surnommé Jang, en garde à vue et n'avait sécurisé son téléphone portable qu'à la fin du mois dernier, même s'il a admis une partie de ses allégations. Ce n'est que mercredi de cette semaine que Jang a été arrêté.

En violation des directives concernées, l'armée de l'air a également omis de mentionner le cas de harcèlement sexuel lié à sa mort lorsqu'elle a signalé son décès au ministère de la Défense, laissant soupçonner qu'elle avait tenté de le minimiser.

Au milieu des critiques intenses à la suite de ces révélations, l'affaire a été renvoyée au ministère de la Défense mardi et le tribunal militaire a émis un mandat d'arrêt contre l'homme le lendemain.

«Nous convoquerons également tous les militaires soupçonnés qui ont tenté de dissimuler l'affaire et menacer la victime. Nous examinons l'affaire à partir de zéro», a affirmé un responsable militaire.

Le Parquet militaire, ainsi que le bureau des comptes du ministère de la Défense et le commandement des enquêtes criminelles mèneront une investigation conjointe.

Le ministère s'emploie également à mettre en place et à gérer un comité impliquant des experts extérieurs pour résoudre les soupçons liés à l'affaire et assurer la crédibilité de l'enquête. C'est la première fois que le Parquet militaire crée une telle entité, ont-ils ajouté.

Un autel temporaire installé pour une sous-officier de l'armée de l'air au Armed Forces Capital Hospital de la ville de Seongnam, dans la province du Gyeonggi, le 2 juin 2021. Elle s'est suicidée en mai après avoir été harcelée sexuellement par un collègue.

Un autel temporaire installé pour une sous-officier de l'armée de l'air au Armed Forces Capital Hospital de la ville de Seongnam, dans la province du Gyeonggi, le 2 juin 2021. Elle s'est suicidée en mai après avoir été harcelée sexuellement par un collègue.

as26@yna.co.kr

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