Reprise de l'économie sud-coréenne grâce à la revitalisation de la consommation

SEOUL, 07 juin (Yonhap) -- L'économie sud-coréenne est sur la voie d'une reprise modérée alors que les exportations restent robustes et la baisse de la consommation privée s'est assouplie, a déclaré ce lundi l'Institut coréen du développement (KDI).

Les exportations et les investissements dans les biens d'équipement ont augmenté sur fond de reprise économique mondiale et le ralentissement de la consommation s'est amélioré, selon un rapport mensuel d'évaluation économique.

«L'économie sud-coréenne se redresse à un rythme modéré alors que les exportations maintiennent une tendance favorable et le ralentissement de la consommation s'améliore», a montré le rapport en anglais.

Les exportations, qui représentent la moitié de l'économie nationale, ont bondi de 45,6% en glissement annuel en mai pour étendre leurs gains pour le septième mois consécutif grâce à la forte demande pour les puces mémoire.

La production industrielle du pays a diminué le plus en 11 mois en avril, largement en raison d'un effet de base plus élevé. La production des services et les ventes au détail ont augmenté alors que le temps doux et les mesures de distanciation sociale assouplies ont stimulé les dépenses des consommateurs.

Les ventes au détail, une mesure des dépenses privées, ont progressé pour le deuxième mois consécutif en avril, menées par une hausse des ventes de vêtements, produits cosmétiques et biens électroniques.

La confiance des consommateurs a augmenté à son plus haut niveau en près de trois ans en mai sur fond de reprise économique, ont montré des données de la Banque de Corée (BOK).

Malgré les données améliorées, le KDI a indiqué que les problèmes d'approvisionnement en puces automobiles et matières premières pourraient poser des risques à la reprise économique.

«L'augmentation des prix des matières premières, dont le pétrole brut, aide à accroître la pression inflationniste», a indiqué le rapport.

Les prix à la consommation ont augmenté de 2,6% en glissement annuel en mai, la plus forte hausse en plus de neuf ans, à cause des prix des produits agricoles et pétroliers plus élevés.

La pression inflationniste dans le pays est restée modérée l'année dernière sur fond de pandémie de Covid-19, mais elle s'accumule rapidement en raison de la faible base de l'année dernière et de l'accélération de la reprise économique.

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