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La Corée du Sud «ouverte» à discuter avec le Japon de la question du travail forcé

Actualités 07.06.2021 à 18h57

SEOUL, 07 juin (Yonhap) -- La Corée du Sud reste ouverte pour trouver des solutions avec le Japon au problème du travail forcé pendant la guerre, a déclaré ce lundi le ministère des Affaires étrangères, après qu'un tribunal local a rejeté un procès en dédommagement intenté par un groupe de victimes.

La Cour centrale du district de Séoul a abandonné la plainte déposée par 85 plaignants contre 16 sociétés japonaises, dont Nippon Steel Corp. et Mitsubishi Materials Corp.

Elle a jugé que, si l'accord bilatéral de 1965, qui prévoit un règlement des questions de réparation, n'exclut pas les droits individuels des plaignants en matière de réparation, il limite leur droit d'engager des poursuites judiciaires.

«Le gouvernement continuera à consulter la partie japonaise en adoptant une position ouverte pour discuter d'une solution raisonnable et acceptable par les deux gouvernements et toutes les parties concernées, tout en respectant les décisions de justice et les droits des victimes, et en tenant compte des relations entre la Corée du Sud et le Japon», a déclaré le ministère.

Cette affaire est la plus importante parmi les nombreux procès similaires intentés au Japon par des victimes sud-coréennes du travail forcé pendant la guerre, alors que les relations bilatérales restent très tendues pour cause de différends historiques et des restrictions imposées par Tokyo aux exportations vers la Corée du Sud, entre autres questions épineuses.

Le Japon a affirmé que toutes les questions relatives à l'époque coloniale, y compris les compensations individuelles, ont été résolues par le traité de 1965.

Les proches des victimes du travail forcé pendant la guerre quittent la Cour centrale du district de Séoul après que le tribunal a rejeté leur demande d'indemnisation dans le cadre d'un procès intenté à 16 entreprises japonaises, le 7 juin 2021.

Les proches des victimes du travail forcé pendant la guerre quittent la Cour centrale du district de Séoul après que le tribunal a rejeté leur demande d'indemnisation dans le cadre d'un procès intenté à 16 entreprises japonaises, le 7 juin 2021.

mathieu@yna.co.kr

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