Pas encore de demande d'adhésion au nouveau programme d'infrastructure considéré comme un contrepoids à celui de la Chine, selon Séoul

SEOUL, 15 juin (Yonhap) -- La Corée du Sud n'a pas encore reçu de demande d'adhésion à une initiative internationale d'infrastructure soutenue par les Etats-Unis et considérée comme un contrepoids au projet chinois, a déclaré ce mardi le ministère des Affaires étrangères.

Lors du récent sommet du Groupe des sept (G7) en Grande-Bretagne, le président américain Joe Biden et d'autres dirigeants du G7 sont convenus de lancer l'initiative Build Back Better World (B3W) pour les pays en développement afin d'offrir une alternative à l'initiative chinoise One Belt One Road qui, selon ses détracteurs, accable les bénéficiaires de dettes grandissantes.

«Nous n'avons reçu aucune demande particulière», a déclaré Choi Young-sam, un porte-parole du ministère, lors d'un point de presse régulier.

Choi a ajouté qu'aucun plan d'action concret pour l'initiative n'a été annoncé, tout en réaffirmant que Séoul peut coopérer avec n'importe quelle entité tant que cela correspond à ses principes «d'ouverture, de transparence et d'inclusion».

La Maison-Blanche a présenté la nouvelle initiative comme un partenariat «fondé sur des valeurs, des normes élevées et la transparence», mené par les principales démocraties pour aider à réduire les besoins en infrastructures dans les pays en développement, qui s'élèvent à plus de 40.000 milliards de dollars.

Cette initiative est considérée comme un moyen de contrer les efforts déployés depuis des années par la Chine pour étendre son influence mondiale par le biais de l'initiative «One Belt One Road», une grande stratégie géopolitique visant à relier la Chine à l'Asie du Sud-Est, à l'Asie centrale, à l'Europe et à l'Afrique par des «routes de la soie terrestres et maritimes».

mathieu@yna.co.kr

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