Un haut diplomate met l'accent sur les droits humains pour aborder les nouvelles technologies numériques

SEOUL, 16 juin (Yonhap) -- Le deuxième vice-ministre des Affaires étrangères Choi Jong-moon a souligné l'importance d'une approche des nouvelles technologies numériques fondée sur les droits de l'Homme, citant des problèmes de confidentialité et d'autres effets secondaires, lors d'une réunion internationale sur les droits humains, a déclaré ce mercredi son ministère.

Choi a fait ces remarques lors d'une table ronde virtuelle que la Corée du Sud, l'Autriche, le Brésil, le Danemark, le Maroc, Singapour et le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'Homme (HCDH) ont coorganisé mardi avant la 47e session ordinaire du Conseil des droits de l'Homme prévue du 21 juin au 15 juillet.

«Les droits à la santé, la liberté d'expression et l'accès à l'information pourraient être garantis au milieu du Covid-19 grâce à ces nouvelles technologies numériques», a affirmé Choi, cité par le ministère.

«D'un autre côté, des effets secondaires, tels que des inquiétudes concernant les atteintes à la vie privée et la fracture numérique, ont été créés, ce qui explique bien l'importance d'une approche des nouvelles technologies fondée sur les droits de l'Homme», a-t-il ajouté.

Choi a également expliqué que la Corée du Sud a capitalisé sur les nouvelles technologies afin de répondre au nouveau coronavirus, en particulier pour retracer les contacts, l'utilisation des vaccins restants et la certification des vaccinations.

La session a eu lieu au milieu de préoccupations persistantes selon lesquelles l'intelligence artificielle et d'autres technologies nouvelles et émergentes pourraient nuire à la vie privée ainsi qu'à d'autres droits en l'absence de réglementations et de normes numériques à l'échelle mondiale.

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