Séoul et Tokyo tiennent des discussions sur l'esclavage sexuel et le travail forcé

SEOUL, 21 (Yonhap) -- La Corée du Sud et le Japon ont tenu ce lundi des discussions à Séoul afin de discuter du conflit prolongé sur l'esclavage sexuel en temps de guerre, le travail forcé et d'autres questions en suspens, a fait savoir le ministère des Affaires étrangères.

La réunion entre Lee Sang-ryeol, directeur général du ministère des Affaires étrangères pour les affaires de l'Asie et du Pacifique, et son homologue japonais Takehiro Funakoshi est intervenue alors qu'il y a peu de progrès dans les efforts de Séoul pour rétablir les relations tendues avec Tokyo.

Funakoshi, qui est également le principal émissaire nucléaire du Japon, est à Séoul cette semaine pour des entretiens trilatéraux avec ses homologues sud-coréen et américain afin de discuter de la dénucléarisation de la Corée du Nord.

Lee a souligné lors des pourparlers que le Japon devait faire preuve de sincérité dans ses efforts pour résoudre le différend sur le travail forcé et l'esclavage sexuel, notant que Séoul avait rencontré les représentants des victimes et les groupes de défense pour recueillir leurs avis, a indiqué le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.

Lee a également fait part de ses inquiétudes concernant les revendications territoriales continues de Tokyo sur les îlots de Dokdo, et son projet de rejeter dans l'océan des eaux radioactives de sa centrale nucléaire de Fukushima.

Lors des pourparlers, les deux parties ont partagé l'idée que le développement des relations bilatérales «de manière stable et tournée vers l'avenir» est vital pour la paix et la stabilité en Asie du Nord-Est et ailleurs, a déclaré le ministère.

Les relations Séoul-Tokyo restent tendues alors que le Japon a récemment annulé une réunion convenue à l'avance entre le président Moon Jae-in et le Premier ministre japonais Yoshihide Suga en marge de la session du Groupe des Sept (G7) en Grande-Bretagne plus tôt ce mois-ci.

Tokyo a contesté les exercices annuels de Séoul pour défendre ses îlots de Dokdo, que le Japon continue de revendiquer.

Lee et Funakoshi se sont entretenus en personne pour la dernière fois à Tokyo en avril.

eloise@yna.co.kr

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