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Aucune violation des droits de l'Homme constatée au centre de protection des transfuges nord-coréens depuis 2014, selon le NIS

Actualités 23.06.2021 à 19h36

SIHEUNG, 23 juin (Yonhap) -- Aucun cas de violation des droits de l'Homme n'a été signalé depuis 2014 dans un centre d'accueil géré par la Corée du Sud pour les transfuges nord-coréens, a déclaré ce mercredi Park Jie-won, le chef du Service national du renseignement (NIS).

Le NIS gère le Centre de protection des réfugiés nord-coréens depuis 2008, qui mène une enquête sur les transfuges nord-coréens dès leur arrivée au Sud. Ils doivent y rester jusqu'à trois mois pour être interrogés, et s'il est prouvé qu'il n'y a aucune suspicion, ils peuvent bénéficier de programmes de réinstallation.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre Park Jie-won, le chef du Service national du renseignement (NIS), parlant avec un groupe de journalistes lors de leur visite au Centre de protection des réfugiés nord-coréens situé au sud de Séoul.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre Park Jie-won, le chef du Service national du renseignement (NIS), parlant avec un groupe de journalistes lors de leur visite au Centre de protection des réfugiés nord-coréens situé au sud de Séoul.

Néanmoins, certains ont soulevé des allégations de violations des droits de l'Homme au cours d'un interrogatoire sévère. Le centre cherche à améliorer les conditions des droits de l'Homme depuis 2014, lorsqu'il a été révélé qu'un transfuge nord-coréen a été inculpé pour espionnage sur la base de témoignages fabriqués et forcés.

«Depuis 2014 jusqu'à cette année, environ 7.600 personnes sont passées par le centre de protection, mais aucune violation confirmée des droits de l'Homme n'a été signalée», a déclaré le directeur du NIS, Park Jie-won, aux journalistes lors d'une conférence de presse tenue dans le centre.

«Il y a trois affaires judiciaires en cours contre le centre, mais toutes concernent des choses qui se sont passées en 2013», a-t-il déclaré.

Plus tôt dans la journée, le NIS a dévoilé le centre situé au sud de Séoul à un groupe de journalistes. C'est la deuxième fois que l'établissement est ouvert à la presse depuis son ouverture en 2008.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre une chambre préparée pour les transfuges nord-coréens qui séjournent au Centre de protection des réfugiés nord-coréens.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre une chambre préparée pour les transfuges nord-coréens qui séjournent au Centre de protection des réfugiés nord-coréens.

Les responsables du centre ont déclaré avoir déployé divers efforts pour améliorer les conditions des droits de l'Homme dans leur établissement en rendant le processus d'interrogation plus transparent, en supprimant tout ce qui pourrait éventuellement porter atteinte à la vie privée et en garantissant à ces personnes de meilleurs services de base, entre autres.

Park a souligné qu'une plus grande attention portée sur l'amélioration des conditions des droits de l'Homme n'a pas compromis sa capacité à identifier les espions, car il utilise des questions davantage basées sur la base de données appartenant au NIS et d'autres techniques scientifiques.

«Dans la condition unique de division (de la péninsule coréenne), nous n'avons pas d'autre choix que de mener une enquête sur les transfuges. S'il y a un espion, c'est le travail du NIS de le capturer. Quelqu'un doit faire ce travail afin de protéger notre sécurité nationale», a-t-il déclaré.

Selon le NIS, le centre a identifié un total de 11 espions parmi ceux qui ont séjourné dans cet établissement.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre la façade du bâtiment principal du Centre de protection des réfugiés nord-coréens.

Cette photo fournie par Joint Press Corps, le 23 juin 2021, montre la façade du bâtiment principal du Centre de protection des réfugiés nord-coréens.

eloise@yna.co.kr

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