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L'ancien maire de Busan condamné à 3 ans de prison pour agressions sexuelles au travail

Actualités 29.06.2021 à 14h26
L'ancien maire de Busan Oh Keo-don à son arrivée à la Cour du district de Busan le 29 juin 2021.

L'ancien maire de Busan Oh Keo-don à son arrivée à la Cour du district de Busan le 29 juin 2021.

BUSAN, 29 juin (Yonhap) -- La Cour du district de Busan a condamné ce mardi l'ancien maire de Busan Oh Keo-don à trois ans de prison ferme pour avoir agressé sexuellement des employées sur le lieu de travail, en incluant le traumatisme psychologique dans les blessures provoquées.

Oh a été reconnu coupable d'avoir agressé deux employées en usant de son pouvoir et blessé l'une d'entre elles. Il a été immédiatement placé derrière les barreaux.

«Il s'agit de violences sexuelles au travail alors que l'accusé a usé de sa position supérieure» pour ses crimes, a déclaré le juge Ryu Seung-woo.

Le juge a accepté l'argument des procureurs selon lequel l'une des victimes a souffert d'un stress post-traumatique après avoir subi des violences sexuelles infligées par son supérieur.

«La victime a dû connaître un énorme traumatisme psychologique» à cause de ce qui lui est arrivé au travail, a noté le juge en ajoutant qu'«il est raisonnable de deviner que la souffrance qu'elle a subie s'est accrue alors que l'affaire a fait l'objet d'un intérêt public intense et l'enquête a traîné».

Le juge a rejeté la revendication d'Oh selon laquelle il souffre de démence et a des problèmes cognitifs.

Si l'ancien maire a exprimé des regrets pour ses actes au cours du procès, il a avancé que son comportement abusif était isolé et non intentionnel.

Il a démissionné de la direction de la deuxième plus grande ville du pays le 23 avril de l'année dernière après avoir reconnu des écarts de conduite.

Le timing de son départ a suscité une controverse alors qu'il est intervenu une semaine après les élections législatives du 15 avril, un choix largement perçu comme une manoeuvre politique destinée à protéger son parti, le Parti démocrate, d'une éventuelle défaite.

Plus tôt cette année, le bureau des procureurs du district de Busan l'a inculpé de quatre chefs d'accusation dont tentative d'agression sexuelle, de blessure et de fausse accusation. Les procureurs avaient requis la semaine dernière sept ans de prison contre l'ancien maire.

lsr@yna.co.kr

(FIN)

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