Séoul fait part de ses inquiétudes sur la demande d'approbation du plan de rejet d'eau contaminée du Japon

SEOUL, 21 déc. (Yonhap) -- La Corée du Sud a fait part ce mardi de ses préoccupations alors que l'exploitant de la centrale de Fukushima frappée par le tsunami a demandé l'approbation de son plan de rejet d'eau radioactive dans la mer.

Le gouvernement sud-coréen a tenu une réunion d'urgence de niveau vice-ministérielle après que Tokyo Electric Power Co. (TEPCO) a déposé une demande pour le rejet d'eau contaminée auprès de l'Autorité de régulation nucléaire (NRA) du Japon.

«Nous exprimons de sérieuses inquiétudes alors que le Japon procède à son plan visant à rejeter unilatéralement l'eau contaminée dans la mer malgré nos préoccupations exprimées à plusieurs reprises et nos appels persistants à retirer ce plan», a déclaré le gouvernement.

Le gouvernement communiquera une telle position au Japon par voie diplomatique, a-t-il ajouté.

Il a critiqué le Japon pour ne pas avoir fourni d'explications suffisantes sur la question.

«Nous avons envoyé hier une lettre au Japon demandant des explications détaillées sur des questions clés à ce sujet», a déclaré le gouvernement.

La Commission sur la sûreté et la sécurité nucléaires (NSSC) a également envoyé une lettre à la NRA japonaise appelant à un examen indépendant et transparent, a-t-il ajouté.

En avril, le Japon a annoncé son intention de commencer à rejeter l'eau radioactive dans la mer en 2023 dans le cadre d'un processus qui devrait durer des décennies, car tous les réservoirs de stockage de l'usine de Fukushima devraient être pleins dès l'automne 2022.

TEPCO a déclaré le mois dernier que son rejet prévu d'eau radioactive dans la mer aurait un impact très minime sur l'environnement marin et les humains.

On estime que 1,25 million de tonnes de ces eaux sont stockées temporairement dans la centrale nucléaire de Fukushima sur la côte est du Japon, qui a été dévastée par un tsunami déclenché par un tremblement de terre en mars 2011.

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