(3e LD) Une personne non identifiée a traversé la frontière orientale vers la Corée du Nord

Cette photo prise le 24 juillet 2018 montre une vue nocturne de la Zone démilitarisée (DMZ) sur la frontière avec la Corée du Nord à Cheorwon, dans la province du Gangwon.
SEOUL, 02 jan. (Yonhap) -- Le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) de la Corée du Sud a annoncé ce dimanche qu'une personne non identifiée a traversé la frontière orientale vers la Corée du Nord hier soir malgré ses efforts visant à l'arrêter.
L'individu a été aperçu en train de se diriger vers le Nord à travers les barbelés de la Ligne de démarcation militaire (MDL) vers 22h40 samedi, 80 minutes après avoir été détecté par un équipement de surveillance installé dans la région frontalière lourdement armée, a détaillé le JCS.
Ce dernier n'a pas encore pu identifier la personne alors qu'une enquête est en cours, ont noté ses officiels.
Après la première détection de cet individu dans la Zone démilitarisée (DMZ) séparant les deux Corées vers 21h20, les autorités militaires ont envoyé des troupes sur place afin de l'arrêter mais n'y sont pas parvenues, selon le JCS.
«En raison de diverses conditions géographiques dont le terrain montagneux, nous ne sommes pas parvenus à le faire», a fait savoir aux journalistes un officiel du JCS sous couvert d'anonymat.
Plus tard, dans un processus d'établissement des faits, il a été découvert que la personne a été détectée par un équipement de surveillance en train de franchir la clôture en barbelés pour entrer dans la DMZ vers 18h40, indiquant que les autorités militaires n'ont pas été au courant du franchissement frontalier pendant près de trois heures.
«Dans notre réponse initiale, nous estimons que nos efforts étaient en partie insuffisants, nous pensons que quelque chose devaient être fait de manière plus active», a noté l'officiel.
Il reste à savoir si l'individu en question est un civil sud-coréen ou un transfuge nord-coréen. L'armée estime qu'il s'agirait plutôt d'un civil.
Ce matin, les autorités sud-coréennes ont envoyé un message au Nord sur cette traversée frontalière via la ligne de communication militaire de Seohae, ont-ils ajouté.
Il n'est pas encore confirmé si la personne est en vie ou non sur fond de rapports selon lesquels le Nord adopte une politique de «tirer pour tuer» dans le cadre des mesures de contrôle frontalier renforcées pour lutter contre le nouveau coronavirus (Covid-19).
En septembre 2020, un officiel sud-coréen en charge du contrôle de la pêche a été tué par l'armée nord-coréenne après avoir disparu d'un navire de patrouille près de la frontière en mer Jaune.
Cet incident est intervenu malgré l'engagement de l'armée sud-coréenne de revoir leur système de défense frontalière en renforçant les équipements de surveillance pour prévenir toute faille de sécurité après une série de franchissements frontaliers.
En février de l'année dernière, un Nord-Coréen a traversé la frontière intercoréenne et est arrivé sur la côte sud-coréenne à la nage sans être détecté, conduisant le ministre de la Défense Suh Wook à présenter des excuses. En novembre 2020, un autre civil nord-coréen avait franchi la frontière intercoréenne sans être aperçu.
lsr@yna.co.kr
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