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(Interview Yonhap) L'ambassadeur belge inquiet de l'impact de la crise ukrainienne sur la Corée du Nord

Interviews 30.03.2022 à 12h00

SEOUL, 30 mars (Yonhap) -- L'ambassadeur de Belgique à Séoul, François Bontemps, a souligné la nécessité pour la communauté internationale de prendre des mesures sévères contre l'invasion russe, qui pourrait envoyer un mauvais message à certains pays, dont la Corée du Nord, donnant lieu à des démonstrations de force de leur armée.

Bontemps a souligné qu'il craignait que certains «Etats voyous» comme la Corée du Nord ne reçoivent le mauvais message de la crise ukrainienne selon lequel «ils peuvent saisir cette opportunité pour montrer plus de pouvoir».

«C'est pourquoi, nous devons arrêter cela en Ukraine afin de ne pas encourager les autres à acquérir des armes nucléaires et à montrer la force» pour imposer leurs vues, a affirmé Bontemps mardi lors d'un entretien avec l'agence de presse Yonhap à son ambassade.

L'ambassadeur de Belgique à Séoul, François Bontemps.

L'ambassadeur de Belgique à Séoul, François Bontemps.

Il a accusé le régime de Kim Jong-un d'avoir franchi la «ligne rouge» avec son récent lancement de missile balistique intercontinental et s'est dit préoccupé par de nouvelles provocations alors que Pyongyang se préparerait à un septième essai nucléaire.

Le haut diplomate a appelé la Chine à faire davantage pour arrêter l'agression russe et à user de son influence sur la Corée du Nord pour dissuader cet Etat reclus de procéder à de nouveaux essais d'armes qui pourraient accroître les tensions militaires dans la région.

Arrivé ici avec son épouse coréenne en septembre de l'année dernière pour son deuxième mandat en tant qu'ambassadeur à Séoul, il met également l'accent sur la diplomatie publique pour promouvoir l'image de son pays auprès des Coréens et approfondir la compréhension entre les deux parties.

«Avec mon épouse, je suis heureux de revenir, dans un esprit de service, en Corée, pays que nous aimons, en vue d'élargir et approfondir le partenariat entre nos deux pays», a-t-il déclaré à cette époque.

Son rôle et sa mission ici sont considérés comme plus importants cette fois, d'autant plus que de nombreux Coréens se souviennent encore de cas choquants de violence impliquant la femme de son prédécesseur. Elle a fait l'objet d'une enquête policière sur ses agressions présumées contre des civils sud-coréens, ce qui a conduit la Belgique à rappeler le prédécesseur de Bontemps.

Bien que les incidents violents aient rendu la communauté belge très «triste» et «bouleversée», tout comme les Coréens, il a dit penser que la longue amitié entre les deux nations est restée intacte et a promis des efforts pour consolider leurs liens dans les entreprises, la technologie et le milieu universitaire.

Les deux nations ont signé leur premier traité d'amitié, de commerce et de navigation en 1901 et la Belgique a envoyé des troupes pour combattre pendant la guerre de Corée (1950-1953) aux côtés des forces de la coalition de l'ONU.

«Nous avons une base solide et c'est aussi une coopération de longue date. Nous avons donc eu beaucoup d'activités et ce malgré la situation du Covid», a-t-il noté. «Je pense qu'il y a beaucoup à faire entre la Belgique et la Corée, toujours dans le cadre de l'Union européenne, pour favoriser la coopération en matière d'innovation.»

as26@yna.co.kr

(FIN)

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