Un conseiller présidentiel devrait démissionner à cause de propos homophobes dans le passé
SEOUL, 13 mai (Yonhap) -- Un conseiller présidentiel devrait démissionner en raison d'une controverse suscitée par des propos prononcés dans le passé sur l'homosexualité et les esclaves sexuelles en temps de guerre, a déclaré ce vendredi un responsable.
Kim Seong-hoi, conseiller présidentiel aux affaires religieuses et multiculturelles, a été critiqué à la suite de révélations selon lesquelles il a décrit l'homosexualité comme «un type de maladie mentale», entre autres opinions qu'il a publiées sur Facebook.
«Il semble que son avenir sera scellé dès aujourd'hui», a déclaré le responsable du bureau présidentiel à l'agence de presse Yonhap, notant qu'il reste à déterminer s'il démissionnera ou sera démis de ses fonctions. Le départ de Kim représenterait le premier cas de ce genre depuis le lancement de la nouvelle administration mardi.
Dans un autre message sur Facebook, il a utilisé la formulation «argent contre du sexe» pour décrire les appels pour un dédommagement du Japon en réparation aux femmes coréennes contraintes à l'esclavage sexuel pour les troupes japonaises pendant la Deuxième Guerre mondiale.
Il a ensuite présenté des excuses, mais cela s'est retourné contre lui, car il a affirmé que sous la dynastie Joseon (1392-1910), «la moitié de la population féminine était un objet de plaisir sexuel pour les nobles, qui étaient leurs maîtres à tout moment».
Le bureau présidentiel a déclaré dans un avis à la presse que Kim n'avait jamais exprimé son intention de démissionner et qu'aucune décision n'avait été prise sur son avenir.
as26@yna.co.kr
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