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Séoul ne lèvera pas l'interdiction d'importation des fruits de mer de Fukushima pour obtenir l'adhésion au CPTPP

Actualités 25.05.2022 à 18h10

SEJONG, 25 mai (Yonhap) -- Le ministre des Océans a déclaré ce mercredi que la Corée du Sud ne lèvera pas l'interdiction d'importer des fruits de mer de la région japonaise de Fukushima dans le but que le Japon soutienne l'adhésion du pays à un important accord de libre-échange.

Séoul a décidé d'adhérer à l'Accord de partenariat transpacifique global et progressif (CPTPP), qui implique 11 nations, dont le Japon et l'Australie.

Le Japon s'est montré réticent à cette possible adhésion, la Corée du Sud ayant interdit toutes les importations de fruits de mer en provenance des régions japonaises de Fukushima depuis 2013 en raison de préoccupations concernant leurs niveaux de radiation, suite à l'accident à la centrale nucléaire de Fukushima en 2011.

«Nous avons adopté une position résolue sur cette question. Nous n'envisageons pas d'autoriser les importations de fruits de mer japonais de Fukushima comme une tactique pour obtenir le soutien à notre candidature à l'adhésion au CPTPP», a déclaré le ministre des Océans Cho Seung-hwan lors d'une réunion avec les journalistes.

Cho avait auparavant déclaré que la question de la réglementation des produits de la pêche était directement liée à la santé et à la sécurité de la population et qu'elle n'était donc pas abordée dans le cadre d'un quelconque accord douanier international.

La Corée du Sud a besoin du soutien unanime des 11 Etats membres pour obtenir son accréditation.

Cho a déclaré qu'il comprenait la volonté du gouvernement de promouvoir le CPTPP dans l'intérêt national, malgré les dommages qu'il causerait à l'industrie nationale de la pêche et s'est engagé à verser une «compensation adéquate» aux personnes concernées et à faire de cette affaire une opportunité d'apporter des «changements novateurs» dans le domaine.

En ce qui concerne l'accord de pêche entre Séoul et Tokyo, aujourd'hui expiré, le ministre a promis de s'efforcer de reprendre les négociations malgré les différences marquées entre les positions des deux parties, dans un contexte de conflits diplomatiques découlant de la domination coloniale de la péninsule coréenne par le Japon.

L'accord de pêche bilatéral n'a pas été renouvelé après avoir expiré en 2016, les deux parties n'ayant pas réussi à réduire l'écart sur les quotas de pêche et d'autres questions.

Des responsables ont déclaré que la demande du Japon était étroitement liée à la souveraineté de la Corée du Sud sur les îlots de Dokdo, situés à l'est de la mer de l'Est.

«Le Japon ne s'est pas montré très proactif en ce qui concerne la reprise des discussions sur l'accord», a déclaré Cho. «Nous poursuivrons nos efforts pour progresser sur cette question et pour développer les relations bilatérales de manière orientée vers l'avenir.»

Interrogé sur l'éventuelle privatisation du premier transporteur maritime du pays, HMM Co, Cho a déclaré que de nombreuses questions devaient être d'abord examinées.

«Il est vrai que HMM est sur la bonne voie, mais davantage d'investissements sont nécessaires. Nous ne pensons pas à sa privatisation pour le moment, car la question doit être décidée après avoir pris en compte divers facteurs tels que la pandémie de Covid-19, les problèmes logistiques entre les Etats-Unis et la Chine et d'autres questions économiques», a-t-il déclaré.

HMM, anciennement connu sous le nom de Hyundai Merchant Marine, a été racheté par la banque publique Korea Development Bank (KDB) en 2016 après que la société a subi d'énormes pertes dans le cadre d'une crise prolongée du secteur. Actuellement, la KDB et la société publique Korea Ocean Business Corp. (KOBC) gèrent conjointement HMM.

Des appels ont été lancés en faveur de sa privatisation rapide, compte tenu de l'amélioration récente de l'industrie mondiale du transport maritime et des performances exceptionnelles de la société.

Au début du mois, HMM a annoncé un bénéfice net de 3.130 milliards de wons (2,47 milliards de dollars) pour le premier trimestre, soit près de vingt fois plus qu'un an auparavant.

Le candidat au poste de ministre des Océans, Cho Seung-hwan, lors d'une audience de confirmation à l'Assemblée nationale à Séoul le 4 mai 2022. (Pool photo) (Yonhap)

Le candidat au poste de ministre des Océans, Cho Seung-hwan, lors d'une audience de confirmation à l'Assemblée nationale à Séoul le 4 mai 2022. (Pool photo) (Yonhap)

mathieu@yna.co.kr

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