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Séoul : «La coopération sécuritaire a été restaurée via le sommet trilatéral»

Actualités 30.06.2022 à 10h52
Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol (à g.), le président américain Joe Biden (au c.) et le Premier ministre japonais Fumio Kishida participent à un sommet trilatéral au IFEMA Convention Center à Madrid, le mercredi 29 juin 2022 (heure locale).

Le président sud-coréen Yoon Suk-yeol (à g.), le président américain Joe Biden (au c.) et le Premier ministre japonais Fumio Kishida participent à un sommet trilatéral au IFEMA Convention Center à Madrid, le mercredi 29 juin 2022 (heure locale).

MADRID/SEOUL, 30 juin (Yonhap) -- A la suite du sommet trilatéral entre Yoon Suk-yeol, Joe Biden et Fumio Kishida en marge du sommet de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (Otan) à Madrid en Espagne, mercredi (heure locale), le bureau présidentiel a confirmé que «la coopération sécuritaire entre la Corée du Sud, les Etats-Unis et le Japon a été restaurée aujourd'hui».

Dans un briefing du bureau présidentiel donné au centre de presse à Madrid hier après-midi, un officiel de l'administration Yoon a noté que «le sommet trilatéral d'aujourd'hui s'est focalisé sur les sujets de la sécurité». Les trois dirigeants se sont mis d'accord pour renforcer la coopération contre les menaces nucléaires et balistiques nord-coréennes alors que le sommet trilatéral était le premier depuis quatre ans et neuf mois.

Le bureau présidentiel a transmis que la Maison-Blanche a aussi qualifié ce sommet d'«historique» et de «succès» dans son communiqué de presse publié juste après l'entretien entre Yoon, Biden et Kishida. Quant aux propos de ce dernier à l'ouverture du sommet qui a évoqué «des ''exercices militaires conjoints'' des trois pays en cas d'essai nucléaire nord-coréen», l'officiel du bureau présidentiel a estimé qu'il faut déployer davantage de moyens stratégiques des Etats-Unis et que les contre-mesures sud-coréano-américaines et les résolutions onusiennes sont des options à prendre en priorité avant de parler de coopération militaire entre les trois pays quelques jours après l'éventuel septième essai nucléaire de la Corée du Nord.

Cet officiel a affirmé qu'«à long terme, les coopérations sécuritaires trilatérales devraient être discutées progressivement en raison de la question liée au droit à l'autodéfense collective du Japon». Il est prématuré de parler de coopération militaire entre les dirigeants des trois pays qui se sont réunis pour la première fois en presque cinq ans, a dit l'officiel du bureau présidentiel en écartant l'éventualité de discussions sur le sujet de la coopération militaire entre les trois pays.

jhoh@yna.co.kr

(FIN)

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