L'échec du tir de missile Hyunmoo-2C serait attribuable à un défaut du système de contrôle

Le chef du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), le général Kim Seung-kyum, répond le jeudi 6 octobre 2022 à des questions de députés lors d'un audit parlementaire au siège du JCS, à Séoul. (Pool photo)
SEOUL, 06 oct. (Yonhap) -- Le chef du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), le général Kim Seung-kyum, a présenté ce jeudi des excuses pour les troubles et les controverses liés à l'échec du tir de missile balistique que l'armée a effectué plus tôt cette semaine dans le but d'envoyer un message d'avertissement à la Corée du Nord. Lors d'un audit parlementaire annuel, Kim a cité la possibilité d'un problème du système de contrôle au moment du lancement.
Mardi, l'armée a tiré le missile balistique Hyunmoo-2C depuis une base de la ville côtière de Gangneung dans le cadre d'un exercice de tirs réels avec les Etats-Unis après que le Nord a fait voler un missile balistique de portée intermédiaire (IRBM) au-dessus du Japon. Il était destiné à frapper une cible factice en mer de l'Est mais s'est dirigé vers l'ouest avant de retomber dans un terrain de golf militaire situé à seulement 700 m d'habitations civiles.
Si le carburant a brûlé, l'ogive n'a pas explosé grâce à un dispositif de sécurité et aucune victime n'a été à déplorer. «Je suis vraiment désolé que (l'armée) ait causé des inquiétudes aux résidents locaux et au peuple», a déclaré Kim au cours de la session tenue au siège du JCS à Yongsan, dans le centre de Séoul. Concernant la cause de l'échec du lancement, il a dit : «Une analyse préliminaire montre un défaut dans un dispositif. (La raison) présumée est un certain défaut lié à la production de l'arme.»
En réponse à une question de suivi, il a expliqué que l'Agence pour le développement de la défense (ADD) a cité un «défaut dans un dispositif du système de contrôle» en se basant sur sa première évaluation. Des députés du Parti démocrate (PD) ont avancé que l'incident a révélé l'incapacité de l'armée sous l'administration Yoon Suk-yeol. Leurs homologues du Parti du pouvoir du peuple (PPP), parti au pouvoir, ont de leur côté rappelé l'Accord militaire global (CMA) signé entre les deux Corées en 2018 au cours de la visite de l'ancien président progressiste Moon Jae-in à Pyongyang.
Trop soucieux de cet accord appelant à apaiser les tensions dans les zones frontalières, le gouvernement a fermé un champ de tir à Goseong, juste au sud de la Zone démilitarisée (DMZ), où un missile balistique de ce type aurait pu être tiré sans risque, ont-ils affirmé.
lsr@yna.co.kr
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