Pour Uriminzokkiri, l'exercice Taegeuk vise à «achever les préparations d'une guerre d'invasion»

SEOUL, 08 nov. (Yonhap) -- L'organe de propagande nord-coréen Uriminzokkiri a critiqué ce mardi la Corée du Sud pour mener un exercice de poste de commandement simulé par ordinateur (CPX) ayant pour but d'«achever les préparations d'une guerre d'invasion».

Hier, l'armée sud-coréenne a débuté un CPX de quatre jours, appelé «22 Taegeuk», pour renforcer les capacités opérationnelles contre les menaces nord-coréennes. Le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) de Séoul a souligné que cette manœuvre, qui n'inclut pas d'exercices en plein air, était de nature défensive.

Uriminzokkiri a affirmé que le vrai objectif de cet exercice était d'«achever les préparations d'une guerre d'invasion contre le Nord». «Les ennemis tentent de dissimuler le caractère envahisseur de l'exercice en avançant qu'il s'agit d'un exercice de poste de commandement se déroulant de manière simulée par ordinateur sans mobilisation réelle de troupes et équipements et de tromper la communauté internationale», a estimé l'organe de propagande nord-coréen.

«Ce n'est pas parce qu'il s'agit d'un exercice simulé par ordinateur que son caractère envahisseur et agressif et sa dangerosité s'effacent», a-t-il ajouté en estimant «très tendue» la situation actuelle sur la péninsule coréenne. Dans un autre éditorial publié aujourd'hui, le média nord-coréen a proféré des invectives contre le gouvernement sud-coréen en le décrivant comme des «complètement fous de la confrontation et de la guerre». Il a avancé qu'il n'y avait pas d'autres choix que de «dompter par la force ces frénétiques».

«A travers de fortes opérations militaires correspondantes à Vigilant Storm, notre armée a déjà donné une réponse claire selon laquelle, plus les actions de provocation militaire irréfléchies des ennemis sont résistantes, plus nos réponses seront impeccables et implacables», a-t-il souligné en faisant référence à l'exercice aérien conjoint Corée du Sud-Etats-Unis qui s'est déroulé du 31 octobre au 5 novembre.

Le Nord a tiré plus de 30 missiles dont un missile balistique intercontinental (ICBM) au cours de cette période. Uriminzokkiri a également menacé de faire payer cher au Sud le prix de ses «actions militaires irréfléchies».

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