Washington parle de «réponse trilatérale bien coordonnée» en cas d'essai nucléaire du Nord

Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, à Washington (Photo d'archives Yonhap)
WASHINGTON/SEOUL, 14 nov. (Yonhap) -- A la suite du sommet trilatéral entre Yoon Suk-yeol, président de la Corée du Sud, son homologue américain Joe Biden et le Premier ministre japonais Fumio Kishida en marge des sommets impliquant l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) à Phnom Penh, au Cambodge, hier après-midi, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison-Blanche, Jake Sullivan, a confirmé que les trois dirigeants apporteraient une «réponse trilatérale bien coordonnée» en cas de nouvel essai nucléaire par le régime nord-coréen.
Sullivan a répondu à cette question dans l'avion l'amenant à Bali, en Indonésie, après avoir décollé de l'aéroport international de la capitale cambodgienne dans un point de presse. Il a dit suite à une question sur les contre-mesures des trois pays s'il y a un septième essai nucléaire par la Corée du Nord que «vous pouvez vous attendre à une réponse trilatérale bien coordonnée» sans donner de précisions.
Le conseiller américain de la Maison-Blanche a détaillé que les dirigeants des trois pays ont établi «leur coordination pour une réponse conjointe. […] Ils ont chargé leurs équipes d'élaborer les éléments de cette réponse dans les vrais détails», en ajoutant que «tous ces éléments ont été élaborés et coordonnés très intensivement entre les trois pays.»
Il a d'ailleurs fait des remarques sur le communiqué conjoint publié juste après le sommet trilatéral : «Les trois dirigeants ont déclaré un communiqué conjoint qui est réellement sans précédent dans leur aspiration et l'étendue des problématiques qu'il couvre.» Hier, les trois dirigeants ont évoqué lors du sommet tripartite le «renforcement de la dissuasion étendue» contre les provocations nord-coréennes et le «partage d'informations en temps réel sur les missiles nord-coréens» afin d'assurer la sécurité de la région.
Sullivan a par ailleurs noté que l'occasion permettait au président Biden de discuter non seulement de la question liée à la RPDC (République populaire démocratique de Corée) mais aussi de «la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan, ainsi que de la nécessité d'approfondir la coopération trilatérale économique et technologique et une série d'autres priorités dans l'Indo-Pacifique.» Le président américain Biden prévoit aujourd'hui de rencontrer son homologue chinois, Xi Jinping, à Bali en marge du sommet G20.
jhoh@yna.co.kr
(FIN)
-
(LEAD) Coronavirus : moins de 15.000 nouveaux cas pour le 3e jour
-
VOA : signes de préparation d'un défilé militaire en Corée du Nord
-
Neuf pêcheurs disparus dans le naufrage d'un bateau au large de la côte sud-ouest
-
Les Etats-Unis déterminés à utiliser toutes leurs capacités pour défendre la Corée du Sud, selon Blinken
-
«Hype boy» de NewJeans récolte plus de 200 mlns d'écoutes sur Spotify