(LEAD) Les envoyés nucléaires sud-coréen, américain et japonais discutent de la Corée du Nord à Jakarta

Le représentant spécial pour la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne Kim Gunn (à g.) pose pour une séance photos avec ses homologues américain Sung Kim (au c.) et japonais Takehiro Funakoshi à l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta, le mardi 13 décembre 2022.

Le représentant spécial pour la paix et la sécurité sur la péninsule coréenne Kim Gunn (à g.) prend la parole le mardi 13 décembre 2022 lors d'une réunion trilatérale avec ses homologues américain et japonais à l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta.
SEOUL/JAKARTA, 13 déc. (Yonhap) -- Les envoyés nucléaires de la Corée du Sud, des Etats-Unis et du Japon ont tenu ce mardi une réunion trilatérale à Jakarta sur fond de possibilité de voir la Corée du Nord procéder à un autre test nucléaire en phase avec ses provocations continues mises en exergue par plus de 60 missiles balistiques tirés depuis le début de l'année.
Le négociateur en chef de Séoul, Kim Gunn, a rencontré ses homologues américain et japonais, Sung Kim et Takehiro Funakoshi, respectivement, à l'ambassade des Etats-Unis à Jakarta. Il s'entretiendra aussi en tête à tête avec Funakoshi plus tard dans la journée. Leur précédente réunion à trois remontait à septembre à Tokyo.
«Au cours des 30 dernières années, la communauté internationale a défendu fermement notre objectif commun de dénucléarisation de la Corée du Nord. Il n'y aura aucun scénario dans lequel nous reverrons cet objectif. Pas dans un million d'années», a martelé Kim devant les journalistes au début de la réunion. Kim a également souligné que la Chine était capable d'influencer la Corée du Nord.
«Encourager la Chine à faire tout son possible sera un autre sujet important sur la table», a-t-il ajouté. L'officiel américain a noté que le comportement du Nord de cette année a montré de nouveau que le pays «présente l'un des défis sécuritaires les plus graves dans la région et au-delà». Funakoshi a de son côté souligné que les trois pays «répondront résolument si un septième essai nucléaire a lieu».
L'Union européenne (UE) a de son côté annoncé de nouvelles sanctions contre huit personnes et quatre entités nord-coréennes impliquées dans les programmes de développement nucléaire et de missiles du régime reclus.
lsr@yna.co.kr
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