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(Interview Yonhap) L'AIEA peut jouer un rôle pour résoudre la question nucléaire nord-coréenne, selon son chef

Interviews 16.12.2022 à 16h32
Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariono Grossi, accorde une interview à la presse sud-coréenne, le vendredi 16 décembre 2022, au ministère des Affaires étrangères à Séoul. (Pool photo)

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariono Grossi, accorde une interview à la presse sud-coréenne, le vendredi 16 décembre 2022, au ministère des Affaires étrangères à Séoul. (Pool photo)

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariono Grossi, accorde une interview à la presse sud-coréenne, le vendredi 16 décembre 2022, au ministère des Affaires étrangères à Séoul. (Pool photo)

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Mariono Grossi, accorde une interview à la presse sud-coréenne, le vendredi 16 décembre 2022, au ministère des Affaires étrangères à Séoul. (Pool photo)

SEOUL, 16 déc. (Joint Press Corps-Yonhap) -- L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) pourrait jouer un plus grand rôle pour ouvrir les canaux de communication afin de résoudre la question nucléaire de la Corée du Nord, a déclaré ce vendredi le chef de l'organisation.

«Pour résoudre cette (impasse nucléaire), je suis convaincu qu'une ouverture des canaux de communication est indispensable. Je suis également convaincu que l'AIEA peut jouer un rôle constructif à cet égard», a estimé le directeur général de l'AIEA, Rafael Mariano Grossi, dans une interview conjointe accordée à la presse sud-coréenne à Séoul.

Il est arrivé en Corée du Sud mercredi pour rencontrer des officiels afin de discuter de sujets comme le programme nucléaire nord-coréen et le plan du Japon de déverser en mer des eaux radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima. Il s'agit de son premier voyage en Corée du Sud en tant que chef de l'AIEA.

Lors de sa rencontre avec le président Yoon Suk-yeol, Grossi a dit que son agence pourrait «jouer un plus grand rôle si nécessaire». Le régime nord-coréen continue ses activités au complexe nucléaire de Yongbyon, alors qu'il y a des activités de restauration du tunnel 3 sur le site d'essai nucléaire de Punggye-ri, ce qui indique que le pays a «tout pour procéder à un autre test», a-t-il ajouté.

Les spéculations selon lesquelles la Corée du Nord pourrait effectuer un septième essai nucléaire grandissent conformément aux actes provocateurs continus soulignés par les lancements de plus de 60 missiles balistiques rien que cette année. Il a indiqué que les dernières informations concernant les activités nucléaires ont montré des «efforts intensifs» déployés par Pyongyang pour l'accumulation de matières nucléaires, la séparation du plutonium et l'enrichissement d'uranium.

«Lorsque vous assemblez toutes les pièces du puzzle, ce que vous voyez, c'est un effort concerté pour avancer afin d'augmenter les capacités», a indiqué Grossi. Il a ajouté que l'AIEA se prépare à envoyer de nouveau au Nord une équipe si cela est possible.

Concernant la question du rejet des eaux contaminées de Fukushima, Grossi a fait savoir que l'agence prenait très au sérieux les préoccupations exprimées par les pays voisins. La Corée du Sud a exhorté le Japon à avoir des discussions approfondies avec les nations voisines avant de poursuivre le plan et à faire des efforts pour obtenir un soutien international pour d'autres alternatives.

«Le processus est un processus en cours, alors nous ne tirons pas de conclusions hâtives», a-t-il dit, ajoutant que l'engagement de l'AIEA est d'assurer que le processus se déroule dans le strict respect des normes de sécurité internationales. Concernant la possibilité de l'usage par la Russie de l'arme nucléaire contre l'Ukraine, Grossi a indiqué qu'une telle situation serait «catastrophique» même s'il ne pense pas que ce soit une éventualité cette fois-ci.

rainmaker0220@yna.co.kr

(FIN)

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