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Le chef de l'opposition critique le gouvernement pour sa «soumission» au Japon

National 16.01.2023 à 18h34

SEOUL, 16 jan. (Yonhap) -- Lee Jae-myung, le chef du principal parti d'opposition, le Parti démocrate (PD), a accusé le gouvernement du président Yoon Suk Yeol d'employer une diplomatie «soumise et servile» à l'égard du Japon après avoir proposé d'indemniser les victimes du travail forcé avec l'argent d'entreprises sud-coréennes, sans que les entreprises japonaises n'y contribuent.

Le gouvernement a dévoilé cette proposition la semaine dernière dans le but d'améliorer les relations avec le Japon. L'idée a suscité de vives critiques de la part des victimes du travail forcé, du principal parti d'opposition et d'autres.

«La diplomatie soumise et servile de l'administration Yoon Suk Yeol envers le Japon devient de plus en plus intrigante», a déclaré le président du Lee lors d'un forum sur la diplomatie envers le Japon. «Le gouvernement devrait immédiatement mettre un terme à cette diplomatie délétère».

La proposition prévoit la création d'un fonds financé par des dons d'entreprises sud-coréennes afin d'indemniser les victimes. Les entreprises japonaises accusées par la justice sud-coréenne, comme Mitsubishi Heavy Industries Ltd. et Nippon Steel Corp., n'y contribueraient pas.

«Les victimes du travail forcé demandent au Japon de présenter des excuses sincères et d'assumer ses responsabilités, et ne peuvent pas comprendre l'attitude du gouvernement qui va à l'encontre de son peuple et de l'histoire, et qui est loin du bon sens du public», a déclaré Lee.

«Il est difficile de résoudre les questions d'histoire avec le Japon si le gouvernement continue à agir comme s'il était prêt à tout donner pour améliorer les relations», a-t-il ajouté.

Les relations entre Séoul et Tokyo ont empiré depuis que le Japon a imposé des restrictions à l'exportation contre la Corée du Sud en 2019 en représailles à des décisions de la Cour suprême sud-coréenne, selon lesquelles les entreprises japonaises devraient verser des indemnités aux victimes coréenne du travail forcé.

Le Japon a affirmé que toutes les questions de réparation découlant de son occupation coloniale de la péninsule coréenne de 1910 à 1945 ont été réglées dans le cadre d'un traité de 1965, qui a normalisé les relations entre les deux pays, et a exhorté la Corée du Sud à proposer des solutions acceptables.

Au cours du forum de lundi, Lee Gook-eon, chef d'une association soutenant les victimes du travail forcé, a demandé au Parti démocrate de faire pression pour que le ministre des Affaires étrangères Park Jin soit démis de ses fonctions en raison du plan de compensation du gouvernement.

Le chef du principal parti d'opposition Lee Jae-myung lors d'une conférence du parti sur les politiques du gouvernement concernant le Japon, tenue à l'Assemblée nationale à Séoul le 16 janvier 2023.

Le chef du principal parti d'opposition Lee Jae-myung lors d'une conférence du parti sur les politiques du gouvernement concernant le Japon, tenue à l'Assemblée nationale à Séoul le 16 janvier 2023.

mathieu@yna.co.kr

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