Le NIS et la police perquisitionnent la KCTU pour violation présumée de la loi anticommuniste

SEOUL, 18 jan. (Yonhap) -- Le Service national du renseignement (NIS) et la police ont perquisitionné la Confédération coréenne des syndicats (KCTU) pour des allégations selon lesquelles plusieurs membres de l'organisation aurait violé la loi anticommuniste.

Les enquêteurs du NIS et de l'Agence nationale de la police coréenne (KNPA) ont commencé la perquisition au siège de la KCTU dans le centre de Séoul à environ 10h. Les deux agences auraient obtenu un mandat de perquisition et de saisie auprès d'un tribunal en raison de violations présumées de la loi sur la sécurité nationale par plusieurs membres de l'organisation syndicale.

Les enquêteurs sont entrés au siège de la KCTU après un affrontement avec des responsables de l'organisation qui ont résisté et affirmé que la saisie et la perquisition devaient être effectuées en présence d'avocats. Une bagarre a même eu lieu.

Presque en même temps, le NIS et la KNPA ont aussi perquisitionné le siège de l'Union des travailleurs sanitaires et médicaux coréens (KHMU) affiliée à la KCTU à Yeongdeungpo, dans l'ouest de Séoul.

Un officiel du NIS a déclaré à l'agence de presse Yonhap par téléphone que «l'affaire faisait l'objet d'une enquête interne depuis plusieurs années et une preuve a été obtenue. Nous avons reçu un mandat de perquisition et de saisie de la part du tribunal en raison de la nécessité d'une enquête approfondie». Le NIS enquêterait sur des affaires de violation de la loi anticommuniste par certaines figures progressistes sur l'île de Jeju et ailleurs.

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