Park Jin rencontre des familles de victimes du travail forcé en temps de guerre

SEOUL, 28 fév. (Yonhap) -- Le ministre des Affaires étrangères Park Jin a rencontré ce mardi des familles de victimes du travail forcé en tant de guerre afin de les informer de l'état actuel des consultations du gouvernement avec le Japon sur la question de l'indemnisation.

Park a rencontré les familles «afin d'expliquer les efforts diplomatiques du gouvernement pour trouver une solution raisonnable entre la Corée du Sud et le Japon concernant la décision de la Cour suprême sur le travail forcé», a déclaré Lim Soo-suk, porte-parole du ministère, lors d'un point de presse régulier.

La rencontre a été organisée pour que Park puissent entendre leurs opinions sur la proposition du gouvernement d'avoir recours à un fonds public basé en Corée du Sud pour indemniser les victimes coréennes qui ont gagné le procès contre deux entreprises japonaises, Mitsubishi Heavy Industries Ltd. et Nippon Steel Corp, en 2018.

Les victimes et les associations de soutien ont rejeté cette proposition, appelant le Japon à s'excuser et à une implication directe des entreprises accusées dans le processus d'indemnisation.

«Je suis venu ici en personne pour rencontrer et écouter les voix des familles des victimes du travail forcé en temps de guerre, et pour trouver une solution souhaitable», a déclaré Park aux journalistes à son arrivée à la réunion qui s'est tenue dans le sud de Séoul.

A la réunion ont assisté les familles des victimes qui travaillaient pour Nippon Steel et dans les installations d'Hiroshima pour Mitsubishi Heavy Industries.

Séoul et Tokyo ont tenu plusieurs séries de consultations au niveau opérationnel sur les moyens de résoudre le problème. Le Japon a affirmé que toutes les questions de réparation liées à la domination coloniale de 1910 à 1945 ont déjà été réglées dans le cadre du traité bilatéral de 1965.

eloise@yna.co.kr

(FIN)