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Travail forcé : Yoon réitère que «c'est une décision prise pour le futur»

Actualités 12.03.2023 à 11h45
Yoon et Kishida
Yoon et Kishida

Le président Yoon Suk-yeol (à dr.) et le Premier ministre japonais Fumio Kishida posent le samedi 12 novembre 2022 pour la photo de famille du sommet de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (Asean) plus trois dans un hôtel à Phnom Penh.

SEOUL, 12 mars (Yonhap) -- Suite à l'annonce d'une solution sur l'indemnisation des victimes du travail forcé par le Japon impérial, proposée par l'administration Yoon Suk Yeol la semaine dernière, par le biais d'une tierce partie et non par les entreprises japonaises concernées, le bureau présidentiel a divulgué ce dimanche des paroles prononcées par Yoon le 7 mars dernier lors de la réunion des ministres : «C'est une décision prises pour le futur.»

Après cette annonce allant à l'encontre d'une décision de la Cour suprême sud-coréenne en 2018 pour un dédommagement des plaignantes victimes du travail forcé par trois entreprises japonaises incluant Nippon Steel et Mitsubishi Heavy Industries, l'opinion publique a contesté l'indemnisation par une fondation sud-coréenne pour les victimes du travail forcé en l'absence des entreprises japonaises.

Selon les propos de Yoon à la fin de la réunion des ministres, divulgués aujourd'hui par le bureau présidentiel, cette décision a été prise dans un esprit «de tenir les promesses électorales sur la solution du travail forcé» faisant référence à l'esprit de la déclaration commune de 1998 entre l'ancien président Kim Dae-jung et le Premier ministre japonais de l'époque Keizo Obuchi. Ces deux dirigeants avaient appelé à surmonter le passé et à construire de nouvelles relations, le second exprimant des remords pour les «dommages et douleurs horribles» que la domination coloniale du Japon a infligés au peuple coréen.

Le président Yoon a indiqué aux membres et ministres de son cabinet à la réunion du 7 mars que «j'ai clairement affiché mon intention de résoudre le plus rapidement possible la question du travail forcé et de réanimer les échanges économiques, culturels et militaires entre les deux pays» en détaillant que «je vous demande d'aller expliquer au peuple que c'est une promesse faite envers les électeurs.»

Le bureau présidentiel de Yongsan a également fait remarquer que la solution proposée par l'administration Yoon a été favorablement accueillie par les Etats-Unis, l'Union européenne (UE), la Grande-Bretagne, l'Allemagne, le Canada, la Norvège, la Finlande et les Nations unies. Il a également noté que «nous allons faire tous nos efforts pour communiquer avec les victimes de manières sincère et étroite pour mieux expliquer cette décision et bien écouter leurs positions».

Yongsan a ajouté que «nos allons donner suite à cette proposition dans le but de réaliser une indemnisation effective et faire plus d'efforts pour le développement des relations entre la Corée du Sud et le Japon dans le futur ainsi que pour une exécution réussie de cette solution». Le bureau présidentiel a également posté une vidéo des paroles du président Yoon sur YouTube Shorts (https://han.gl/MggVK). Dans cette image, le texte sur la plaque offerte par le président américain Joe Biden, «The Buck Stops Here», une métaphore du slogan «c'est moi qui assume toutes les responsabilités», a été mis en relief.

jhoh@yna.co.kr

(FIN)

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