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Sommet Corée-Japon : le PD exige un plan d'indemnisation pour les victimes du travail forcé

Actualités 16.03.2023 à 15h06

SEOUL, 16 mars (Yonhap) -- Le président du groupe à l'Assemblée nationale du Parti démocrate (PD), Park Hong-keun, a appelé ce jeudi le président Yoo Suk Yeol à utiliser son sommet avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida pour dresser un plan d'indemnisation acceptable pour les victimes du travail forcé à l'époque de la guerre.

Yoon doit aussi faire pression sur le gouvernement japonais pour que celui-ci présente des excuses sincères aux victimes, a dit le député Park lors d'une réunion de la principale formation de l'opposition. «Cette visite au Japon ne devra pas être pour le président Yoon Suk Yeol un simple voyage dans le passé», a-t-il dit en faisant référence à une interview que Yoon a accordée à un journal japonais, dans laquelle il a dit avoir vécu au Japon lorsqu'il était enfant.

Le président Yoon Suk Yeol (au c.) et son épouse, Kim Keon Hee, arrivent à l'aéroport de Séoul, à Seongnam, pour se rendre à Tokyo, où un sommet aura lieu avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le jeudi 16 mars 2023.

Le président Yoon Suk Yeol (au c.) et son épouse, Kim Keon Hee, arrivent à l'aéroport de Séoul, à Seongnam, pour se rendre à Tokyo, où un sommet aura lieu avec le Premier ministre japonais Fumio Kishida, le jeudi 16 mars 2023.

Ce matin, Yoon a pris la direction de Tokyo pour un sommet avec Kishida. Ce voyage attire l'attention comme il a lieu moins de deux semaines après que Séoul a annoncé une solution sur la question de longue date concernant les réparations pour les Coréens qui ont été victimes du travail forcé imposé par des entreprises nippones lorsque la Corée était sous le joug colonial japonais (1910-1945).

Selon le plan, une fondation publique affiliée au ministère de l'Intérieur versera des compensations aux victimes grâce à des dons offerts par des sociétés locales, une solution qui a été rejetée par des victimes en raison de l'absence de participation de la part des entreprises japonaises concernées.

Le PD est allé jusqu'à dire que cette décision était la «pire humiliation diplomatique» que le pays n'ait jamais connue. Park a même dit que le plan du gouvernement était une régression par rapport à la proposition faite en 2011 par Mitsubishi Heavy Industries, l'une des firmes japonaises responsables. D'après lui, il n'exige pas d'excuses sincères et ne reconnaît pas que les victimes ont été mobilisées par la force.

«Je demande à Yoon de jouer son rôle de président de la république de Corée en représentant le poids de l'histoire, la responsabilité envers notre peuple et la douleur des victimes du travail forcé», a ajouté Park.

Le président du PD, Lee Jae-myung, a fait part de son espoir de voir la visite de Yoon produire de bons résultats sur divers sujets, dont le projet du Japon de rejeter dans l'océan des eaux radioactives de la centrale nucléaire de Fukushima, afin que «la fierté de notre peuple et la dignité nationale ne soient endommagées».

xb@yna.co.kr

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