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Le plan de l'UE sur les matières premières critiques et l'industrie à zéro émission nette n'est «pas discriminatoire»

Economie 17.03.2023 à 15h28
(Photo d'archives Yonhap)

(Photo d'archives Yonhap)

SEOUL, 17 mars (Yonhap) -- Le nouveau plan dévoilé par l'Union européenne (UE) sur les matières premières critiques et les objectifs de zéro émission nette ne contient pas de clauses discriminatoires contre les entreprises étrangères, contrairement à la Loi sur la réduction de l'inflation (IRA) des Etats-Unis, a observé ce vendredi le ministère du Commerce, de l'Industrie et de l'Energie.

Jeudi, l'UE a proposé des lois sur les matières premières critiques et sur l'industrie à zéro émission nette avec comme objectifs d'assurer des chaînes d'approvisionnement stables pour les matières premières, qui sont cruciales au développement des énergies renouvelables et aux autres secteurs industriels clés, en réduisant la dépendance vis-à-vis de la Chine, et de booster sa production de technologies propres pour la croissance verte.

«Contrairement à l'IRA aux Etats-Unis, la loi sur les matières premières critiques n'incluent pas de clauses discriminatoires contre les entreprises étrangères ou d'exigences concernant l'usage de minéraux en provenance de certaines régions. La loi sur l'émission zéro nette devrait aussi s'appliquer aussi bien aux sociétés de l'UE qu'aux sociétés non européennes», a déclaré le ministère dans un communiqué de presse.

«Nous analyserons étroitement les deux lois pour déterminer leurs impacts sur nos entreprises et élaboreront des réponses en tenant des réunions avec les sociétés concernées», a-t-il ajouté. La loi sur les matières premières critiques vise à limiter à 65% la consommation annuelle de l'UE de chaque matière première stratégique provenant d'un seul pays tiers.

Elle exige aussi que de grandes entreprises effectuent un audit de leurs chaînes d'approvisionnement en matières premières stratégiques, y compris un test de niveau de résistance de l'entreprise. La loi sur l'industrie à zéro émission nette vise à ce qu'au moins 40% des technologies de zéro émission soient fabriquées dans l'UE d'ici 2030, selon la Commission européenne.

La Corée du Sud suit étroitement les éventuels impacts de ces futures lois sur les sociétés coréennes alors que l'IRA constitue une grande source d'inquiétudes pour les constructeurs automobiles et d'autres entreprises du pays à cause de ses dispositifs discriminatoires.

L'IRA accorde jusqu'à 7.500 dollars de crédits d'impôts aux acheteurs de véhicules électriques (VE) montés uniquement en Amérique du Nord. Elle exige aussi que les batteries pour VE soient fabriquées avec une certaine proportion de minerais exploités ou traités aux Etats-Unis ou dans les pays ou régions qui ont conclu des accords de libre-échange avec Washington.

«Cela pourrait nécessiter un ou deux ans pour que ces lois entrent en vigueur en raison des procédures législatives. Nous élaborerons des plans détaillés de réponse par secteur et mènerons activement des discussions avec les autorités européennes pour minimiser les charges et maximiser les nouvelles opportunités», a promis le ministère.

lsr@yna.co.kr

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