(LEAD) Des soldats sud-coréens et américains effectuent un exercice avec des armes high-tech

SEOUL, 20 mars (Yonhap) -- Les armées de terre de la Corée du Sud et des Etats-Unis ont lancé des manœuvres combinées avec des armes de hautes technologies offrant une «intensité» et un «réalisme» encore plus grand, a fait savoir ce lundi la partie sud-coréenne, dans le cadre des efforts conjoints pour renforcer la dissuasion face aux menaces croissantes de la Corée du Nord.

L'exercice a actuellement lieu au Centre coréen d'entraînement au combat (KCTC), disposant de technologies militaires de pointe pour des opérations au sol. L'installation se trouve à Inje, à 165 km à l'est de Séoul. Les manœuvres se tiendront jusqu'à ce vendredi dans le cadre de l'exercice Freedom Shield en cours des deux pays alliés.

Pour cet exercice, l'armée américaine a déployé pour la première fois une unité de la taille d'un bataillon. Le Sud a mobilisé des engins blindés et des drones de reconnaissance, alors que les Etats-Unis ont fait venir des véhicules blindés Stryker de transport de troupes ainsi que d'autres matériels.

«Grâce à cet exercice combiné, (nous) pouvons améliorer l'interopérabilité des actifs combinés à travers une collaboration tactique avec la Stryker Brigade Combat Team», selon un officiel sud-coréen cité. Aujourd'hui également, les alliés ont débuté un exercice de débarquement amphibie de grande envergure, le premier du genre en cinq ans.

L'exercice Ssangyong se déroulera à Pohang, à 272 km au sud-est de la capitale, et dans sa région jusqu'au 3 avril. La précédente édition s'est tenue en 2018.

Plus tard dans la journée, le chef du Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS), le général Kim Seung-kyum, a visité le 38e groupe de chasse de l'armée de l'air sud-coréenne et la 8e escadre de chasse américaine à Gunsan, à 179 km au sud de Séoul, ainsi que le 2e commandement de la flotte de la marine à Pyeongtaek, à 65 km au sud de la capitale.

Lors de sa visite au commandement de la marine, Kim a souligné la nécessité d'être prêt à «faire couler les ennemis d'un seul coup» pour protéger les eaux sud-coréennes de la Ligne de limite Nord (NLL), frontière maritime intercoréenne de facto en mer de l'Est, s'ils effectuent des provocations.

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