ICBM nord-coréen : le Conseil de sécurité inerte face à la Russie et à la Chine
NEW YORK/SEOUL, 21 mars (Yonhap) -- A la question des tirs de missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) de la Corée du Nord, la réunion de ce lundi (heure locale) du Conseil de sécurité des Nations unies (CSNU) s'est achevée sans résultat significatif en raison de la position négative de la Russie et de la Chine pour une réaction à l'échelle de l'ONU contre les récents tirs d'ICBM de Pyongyang.
Ces deux pays proches du Nord ont indiqué que les tirs d'ICBM de la Corée du Nord font partie de leurs contre-mesures face aux exercices militaires conjoints des armées sud-coréenne et américaine de grande envergure. La réunion du CSNU sur les questions nucléaire et balistique nord-coréennes est la 2e depuis le début de cette année à la demande des Etats-Unis, du Japon et de la Corée du Sud.
L'ambassadrice américaine auprès des Nations unies, Linda Thomas-Greenfield, a noté que le CSNU devrait adopter normalement une résolution pour un seul tir d'ICBM et a critiqué la Russie et la Chine qui protègent le régime nord-coréen en disant que cette attitude engendre des tirs de la Corée du Nord. Elle a aussi appelé les pays membres du CSNU à adopter le communiqué du président tout en demandant la dénucléarisation complète, vérifiable et irréversible de la Corée du Nord.
Du côté de la France, l'ambassadeur Nicolas de Rivière, représentant permanent de la France auprès de l'ONU, a fait remarquer que le CSNU est toujours divisé face aux provocations de missiles nord-coréens qui se succèdent depuis plus d'un an, tout en maintenant le silence. Il a demandé aux pays membres du CSNU qu'ils pourraient reconnaître la Corée du Nord comme un pays détenteur d'armes nucléaires en martelant que la France ne les tolèrera jamais.
Hwang Joon-kook, ambassadeur sud-coréen auprès des Nations unies, a également répliqué contre les arguments de la Russie et de la Chine en faisant remarquer que la Corée du Nord a poursuivi ses essais nucléaires et balistiques indépendamment des exercices militaires sud-coréano-américains. Les mesures prises par la Corée du Nord en 2018 et 2019 pour sa dénucléarisation sont faciles à restaurer, alors ceux qui ont refusé le dialogue, c'était la Corée du Nord qui a rejeté toujours la demande.
Cette année, le régime nord-coréen a effectué 2 lancements d'ICBM. Le premier a eu lieu le 18 février dernier, un missile balistique de type Hwasong-15 qui a parcouru 989 km avec une altitude maximale de 5.768,5 km, tandis que le deuxième a été effectué le 16 mars dernier avec un missile Hwasong-17 dont la distance parcourue a été de 1.000 km, d'après l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA) le lendemain.

(Capture d'image du WebTV des Nations unies. Revente et archivage interdits)
jhoh@yna.co.kr
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