Un mandat d'arrêt émis contre un ancien commandant accusé d'avoir orchestré un plan de loi martiale
Cho Hyun-chun, un ancien chef du Commandement de défense et sécurité (DSC), est emmené le mercredi 29 mars 2023 par la police après avoir été arrêté à son arrivée à l'aéroport international.
SEOUL, 31 mars (Yonhap) -- La Cour du district Ouest de Séoul a émis ce vendredi un mandat d'arrêt contre Cho Hyun-chun, un ancien chef du Commandement de défense et sécurité (DSC), aujourd'hui démantelé. Celui-ci est soupçonné d'avoir orchestré un plan d'imposition de la loi martiale lorsque la présidente de l'époque Park Geun-hye faisait l'objet d'un procès en destitution en 2017.
Le tribunal a délivré le mandat d'arrêt contre Cho pour des allégations d'abus de pouvoir et d'ingérence dans les affaires politiques après avoir tenu une audience ce matin.
L'ancien commandant de l'armée, âgé de 64 ans, a été arrêté mercredi à son arrivée des Etats-Unis à l'aéroport international d'Incheon, à l'ouest de Séoul.
Cho aurait ordonné à un groupe de travail qu'il a créé en février 2017 d'élaborer un plan d'urgence basé sur une déclaration illégale de la loi martiale pour réprimer par la force les manifestants aux bougies avant de le rapporter au ministre de la Défense de l'époque, Han Min-koo. Plusieurs mois de veillée aux chandelles avaient conduit à la destitution de Park à l'époque.
Choi est également accusé d'avoir mobilisé des agents de défense et sécurité pour organiser des rassemblements et publier des rubriques et publicités soutenant Park.
Le plan d'imposition de la loi martiale commissionné par Cho aurait inclut la mobilisation de 200 chars de l'armée de terre, 550 véhicules armées et plus de 6.000 soldats pour former une armée de la loi martiale.
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