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(Interview Yonhap) Le ministre français du Numérique Jean-Noël Barrot à Séoul avec les start-up françaises

Actualités 30.04.2023 à 10h41
Jean-Noël Barrot
Jean-Noël Barrot

Le ministre délégué français chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot prend la parole lors de l'évènement, «French Tech in Korea», le soir du mercredi 26 avril 2023 à la résidence de l'ambassadeur de France en Corée du Sud. (Revente et archivage interdits)

SEOUL, 30 avr. (Yonhap) -- Le ministre délégué français chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, Jean-Noël Barrot, a effectué un séjour en Corée du Sud de deux jours (du 26 au 27 avril) avant sa participation à la réunion ministérielle du G7 à Takasaki au Japon, actuellement en cours (du 29 au 30 avril). Il était accompagné d'une dizaine de start-up françaises durant cette visite en Corée et a organisé un évènement promotionnel intitulé «French Tech in Korea», qui a eu lieu le soir du 26 avril à la résidence de l'ambassadeur de France en Corée du Sud, pour la signature de protocoles d'accord de coopération entre des start-up des deux pays.

Le ministre a accordé une interview écrite à l'agence de presse Yonhap dans laquelle il a expliqué plus en détails l'orientation du gouvernement français envers les start-up, notant que le réseau French Tech accompagne au quotidien les «start-up et licornes à travers différents programmes dont le Next40 et FT120.» Il a d'ailleurs fait remarquer que sa visite en Corée du Sud reflète aussi ces efforts d'accompagnement des «entreprises à fort potentiel» pour trouver des «sources de financement et pour leur donner une visibilité dans les délégations internationales ou encore pour leurs simplifier des démarches.»

Pour ce qui est de la présence des start-up sud-coréennes en France, Barrot a notamment évoqué le Korea Start-up Center (KSC), créé en 2022 au campus de start-up Station F, à Paris, sous la gestion d'Incubateur HEC Paris, avec sept start-ups coréennes. A la question de Yonhap sur les perspectives de cette entité en 2023, il a répondu: «Le KSC est un programme porté par le ministère sud-coréen des PME et des Start-up (MSS). HEC a un accord avec le ministère pour accueillir des start-up sud-coréennes qui sont en phase d'internationalisation et qui cherchent à se développer en France et en Europe. HEC les accompagne sur toutes les phases d'installation en France, avec des bureaux à Station F et l'accès à nos réseaux.»

French Tech in Korea à Séoul
French Tech in Korea à Séoul

Le vice-ministre sud-coréen des PME et des Start-up Cho Ju-hyeon prend la parole lors de l'évènement French Tech in Korea tenu à l'ambassade de France en Corée du Sud, le mercredi 26 avril 2023 en présence du ministre français du Numérique, Jean-Noël Barrot, (à g.) et de l'ambassadeur de France en Corée du Sud, Philippe Lefort (à dr.). (Revente et archivage interdits)

Exprimant ses attentes de résultats positifs pour les activités des start-up sud-coréennes, Barrot a détaillé qu'«une équipe coréenne est en train de s'installer à Paris en plus de cette activité de soutien, signe que le programme fonctionne très bien». Il a donné l'exemple concret de deux start-up : «Bottless», une entreprise coréenne de packaging écologique pour des produits cosmétiques, qui a ouvert une filiale à Paris ainsi qu'une plateforme coréenne de vente en ligne de machines industrielles Komachine qui a réussi à s'ouvrir au marché asiatique. Il s'agit du fruit de la collaboration avec Business France.

Quant à la participation de la Corée du Sud comme pays d'honneur de VivaTech 2023, le plus grand salon de la technologie et des start-ups en Europe qui aura lieu en juin prochain à Paris, le ministre du Numérique français a noté que «la Corée est un pays doté d'un écosystème technologique très dynamique ! 23 licornes y sont présentes et nos deux pays ont de fortes ambitions pour numériser leurs économies.»

Il a ainsi noté que les objectifs à atteindre d'ici 2027 pour le numérique tels que présentés par le président Yoon Suk Yeol sont «parfaitement cohérents avec les nôtres, dans six technologies prioritaires dont l'IA, les semi-conducteurs, les télécommunications, le quantique, le métavers et la cybersécurité. VivaTech sera l'occasion de partager nos expériences, mettre en avant nos réussites respectives et nos visions pour le futur de la tech dans le monde.»

Interrogé sur ses perspectives pour l'année 2023 en matière d'économie mondiale, qui souffre actuellement d'un ralentissement, le ministre du Numérique français a répondu que «le ralentissement se fait davantage ressentir en 2023, mais nous avons encore de très belles levées qui démontrent que nous avons un écosystème ''tech'' mature avec des pépites aux fondamentaux solides, dans des domaines hautement stratégiques pour la France et l'Europe.»

Concernant les relations et les échanges commerciaux avec la Chine, et notamment de la visite en Chine du président français Macron, le ministre Barrot a confié à Yonhap qu'«avec la Chine, nous avons des enjeux d'équilibre de la relation économique, et c'est ce qu'il faut comprendre des propos du président de la République. Mais si la France parle avec franchise, elle prend toujours le plus grand compte de ses alliés, et en particulier des Etats-Unis et de la Corée. C'est aussi le sens de ma présence ici.»

Propos recueillis par Oh Jeong-hun

(FIN)

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