Le PM japonais Kishida pourrait effectuer un déplacement à Séoul le mois prochain

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol (à g.) et le Premier ministre japonais Fumio Kishida (à dr.) échangent une poignée de main avant leur sommet élargi à la résidence de ce dernier à Tokyo, le jeudi 16 mars 2023. (Revente et archivage interdits)
TOKYO/SEOUL, 30 avr. (Yonhap) -- Le Premier ministre japonais, Fumio Kishida, pourrait se rendre en Corée du Sud le mois prochain prochain pour un sommet avec le président Yoon Suk Yeol, selon les informations rapportées par des médias japonais ce dimanche. Cette visite de Kishida en Corée du Sud interviendrait à la suite de la visite de Yoon au Japon les 16 et 17 mars derniers.
Lors de cette dernière visite, les deux chefs d'Etat s'étaient mis d'accord pour reprendre la «diplomatie de la navette», à savoir des visites réciproques régulières, entre les deux pays voisins, alors que la dernière visite d'un Premier ministre japonais, par Yoshihiko Noda, remonte à octobre 2011. Les dates de la visite de Kishida à Séoul seraient les 7 et 8 mai prochains, alors qu'il apparaissait plus probable qu'il fasse son voyage en Corée du Sud après le sommet du G7, qui aura lieu à Hiroshima du 19 au 21 mai prochains.
Il reste à voir si le Premier ministre japonais profitera de cette occasion pour présenter des mots d'excuse pour le travail forcé durant l'occupation par l'Empire du Japon, en contrepartie de la solution qui a été trouvée par le président Yoon pour dédommager les victimes coréennes par le biais de parties tierces. La visite de Kishida à Séoul marquerait une accélération de la détente dans les relations bilatérales, alors que le Japon a récemment lancé le processus pour la levée des restrictions sur les exportations des produits sensibles à destination de la Corée du Sud.
Le voyage de Kishida à Séoul aurait été encouragé par la volonté de l'administration américaine de Joe Biden, qui a constamment incité à l'amélioration des relations bilatérales entre la Corée du Sud et le Japon face aux agissements de la Chine qui tente de s'assurer un pouvoir hégémonique sur la région, ainsi que pour contrer les menaces nucléaires et balistiques de la Corée du Nord. Biden a d'ailleurs vanté les efforts de Yoon pour améliorer les liens avec le Japon lors du récent sommet avec le président sud-coréen tenu à Washington le 26 avril dernier (heure américaine).
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