Le ministre de l'Unification exhorte le dirigeant nord-coréen à reprendre le dialogue

SEOUL, 22 mai (Yonhap) -- Le ministre de l'Unification a appelé le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un à cesser ses actes de provocation et à reprendre le dialogue, soulignant que Séoul n'a pas d'intentions «hostiles» à l'égard de Pyongyang.

Lors d'une rencontre avec des journalistes, Kwon Young-se a également exhorté Kim à se pencher sur l'aggravation de la situation économique dans son pays du fait des sanctions contre les programmes nucléaire et balistiques nord-coréens et de graves pénuries alimentaires.

«Nous n'avons aucune intention hostile à l'égard de la Corée du Nord et nous ne chercherons pas à modifier le statu quo par la force», a déclaré Kwon lors d'une conférence de presse organisée à l'occasion du premier anniversaire de sa prise de fonction.

Il a déclaré que le gouvernement était «prêt» à discuter de toute question avec la Corée du Nord et a exhorté Kim à rechercher la coopération et le dialogue.

Cet appel est intervenu alors que la Corée du Nord a annoncé l'achèvement des préparatifs en vue de monter son premier satellite d'espionnage militaire sur une fusée, ce qui laisse présager qu'elle pourrait le lancer dès le mois de juin.

Un haut fonctionnaire du ministère de l'Unification a déclaré que le lancement du satellite «ne semble pas imminent», Pyongyang devant d'abord informer les organisations internationales concernées de son projet de lancement.

Kim Jong-un a visité la semaine dernière un comité non permanent chargé de préparer le lancement du satellite de reconnaissance militaire et a approuvé son «plan d'action futur».

Le fonctionnaire a déclaré qu'il n'y avait aucun signe que la Corée du Nord et la Chine essayaient de reprendre des contacts à haut niveau. Selon certains, la Corée du Nord pourrait bientôt ouvrir sa frontière avec la Chine après des années de restrictions liées au Covid-19.

Il a également indiqué que le gouvernement pourrait «sérieusement» revoir les accords intercoréens que la Corée du Nord n'honore pas, si Pyongyang viole à nouveau l'accord militaire intercoréen signé le 19 septembre 2018, avec des provocations de «haute intensité».

«Si le Nord se livre à des actes de provocation que nous ne pouvons pas tolérer, nous devrons revoir sérieusement les accords intercoréens qu'il a effectivement abandonnés, y compris l'accord du 19 septembre», a ajouté le responsable.

mathieu@yna.co.kr

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