Kim Jong-un rentre chez lui après le «succès» de sa visite, d'après la KCNA

SEOUL, 18 sept. (Yonhap) -- Le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un a quitté Vladivostok, ville de l'Extrême-Orient russe, pour retourner dans son pays après avoir mené à bien sa visite officielle en Russie, a annoncé lundi l'Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), qui considère que cette visite ouvrira un «nouveau chapitre» dans les relations bilatérales.

Ce séjour de six jours a permis à Kim de s'entretenir personnellement avec le président russe Vladimir Poutine mercredi dernier et de passer en revue plusieurs sites militaires importants de la région, alors que de nombreux pays s'inquiètent d'une possible collaboration militaire entre les deux pays.

La KCNA a confirmé officiellement que le dirigeant nord-coréen était bel et bien sur le chemin du retour : «Kim Jong Un, commandant suprême du Parti du travail de Corée et président de la Commission des affaires de l'Etat de la République populaire démocratique de Corée, a quitté la ville de Vladivostok le 17 septembre après avoir mené à bien le programme de sa visite de bonne volonté dans la fédération de Russie.»

Lors de sa visite, Kim s'est engagé à apporter son soutien sans réserve à Poutine, affirmant que l'armée et le peuple russes triompheront des «forces du mal», semblant ainsi indiquer qu'il approuve la guerre que mène la Russie en Ukraine. Au cours de sa tournée dans l'Extrême-Orient russe, il a également pu rencontrer de nouveau le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, lequel lui avait rendu visite à Pyongyang fin juillet à l'occasion de l'anniversaire de l'armistice qui a mis fin aux combats de la guerre de Corée. Ils ont pu discuter du renforcement de la coopération et des échanges dans la défense.

La composition de l'entourage de Kim et le choix d'une base spatiale en Russie pour accueillir les discussions avec Poutine pourraient indiquer que la Corée du Nord pourrait chercher à obtenir de l'aide alimentaire et un transfert de technologies militaires telles que celles utilisées dans les satellites espions et les sous-marins nucléaires, en échange de livraisons d'armes et de munitions à la Russie.

La KCNA a noté que ce qui sera retenu de cette visite de Kim sera la solidification des «liens traditionnels de bon voisinage et de coopération» entre les deux pays «basés sur une amitié de camaraderie et une unité militante», ainsi que l'ouverture d'un «nouveau chapitre du développement des relations bilatérales».

Il s'agissait du plus long séjour à l'étranger effectué par Kim depuis sa prise de pouvoir. En incluant les temps de trajets, étant donné qu'il s'est déplacé uniquement à bord de son train spécial, cette visite officielle lui aura pris huit jours.

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