Biden remercie la Corée du Sud pour avoir aidé à libérer des Américains détenus en Iran

WASHINGTON/SEOUL, 19 sept. (Yonhap) -- Le président Joe Biden a remercié ce lundi (heure locale) la Corée du Sud et d'autres pays pour avoir aidé à faire rentrer chez eux cinq citoyens américains qui étaient détenus en Iran.

Biden a publié un communiqué annonçant leur libération dans le cadre d'un rare accord d'échange avec Téhéran qui aurait permis de débloquer les quelque 6 milliards de dollars de fonds iraniens gelés dans des banques sud-coréennes en vertu des sanctions américaines.

«Je remercie nos partenaires aux Etats-Unis et à l'étranger pour leurs efforts inlassables pour nous avoir aidé à atteindre ce résultat, dont les gouvernements du Qatar, d'Oman, de la Suisse et de la Corée du Sud», a-t-il dit, en notant que les détenus ont enduré «plusieurs années d'angoisses, d'incertitudes et de souffrances».

Biden a remercié tout particulièrement l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad Al Thani, et le sultan d'Oman, Haïtham ben Tariq, pour avoir facilité l'accord. Il a également rappelé aux citoyens américains les «risques sérieux» concernant les voyages en Iran. Dans un communiqué séparé, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a également remercié la Corée du Sud. «Nous remercions aussi la république de Corée pour sa coordination et son partenariat étroits», a-t-il dit.

Les fonds iraniens dans deux banques sud-coréennes, l'Industrial Bank of Korea (IBK) et la Woori Bank, ont été gelés en vertu des sanctions américaines qui ont été réimposées en 2018 après que le président américain de l'époque, Donald Trump, a décidé de retirer son pays de l'accord historique passé avec l'Iran en 2015.

Le ministère des Affaires étrangères de Séoul a publié un communiqué confirmant le transfert des fonds iraniens vers un pays tiers en coopération étroite avec les pays concernés. Il a également exprimé son souhait de voir le développement des relations avec l'Iran suite au transfert de fonds.

Les tensions entre Séoul et Téhéran s'étaient intensifiées alors que la république islamique avait demandé le transfert de son argent gelé. La demande avait constitué un défi diplomatique pour la Corée du Sud qui cherche à renforcer son alliance avec Washington et son partenariat économique avec Téhéran.

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