La Corée du Sud va assouplir la réglementation sur l'immobilier dans un contexte de chute des prix

SEOUL, 03 jan. -- La Corée du Sud va lever les réglementations liées à l'immobilier dans la plupart des quartiers de Séoul et des zones métropolitaines, a déclaré ce mardi le ministère de l'Intérieur.

Le gouvernement va retirer Séoul et ses zones métropolitaines adjacentes des districts spéculatifs étroitement surveillés, à l'exception de quatre districts, Gangnam, Seocho et Songpa dans le sud de Séoul et Yongsan dans le centre de Séoul, a déclaré le ministère du Territoire, des Infrastructures et du Transport dans un communiqué.

Le ministère a précisé que cette mesure prendrait effet jeudi.

Actuellement, la plupart de la capitale et Gwacheon, Seongnam, Hanam et Gwangmyeong dans la province de Gyeonggi sont désignés comme zones spéculatives.

Afin d'éviter un «atterrissage brutal» du marché immobilier, le gouvernement va également lever le «système de plafonnement des prix de prévente» à Séoul et dans les zones métropolitaines, tout en maintenant le système dans les quatre districts de Séoul, indique le communiqué.

Le système de plafonnement des prix de prévente, adopté fin 2019 pour les appartements devant être construits par des constructeurs privés dans un contexte de signes d'escalade des prix des logements, est considéré comme l'une des mesures les plus fortes prises par le gouvernement pour freiner les prix des logements.

Dans le cadre d'autres efforts visant à soutenir le marché immobilier, le gouvernement a assoupli les règles de prêt pour les acheteurs d'une première maison et les propriétaires d'une seule maison à partir de décembre, le marché immobilier, autrefois très dynamique, étant en perte de vitesse.

Le gouvernement a adopté ces dernières années des règles de prêt plus strictes et d'autres réglementations pour aider à stabiliser le marché immobilier. Les prix des logements sont en baisse dans l'ensemble du pays, et un ralentissement encore plus marqué du marché est probable, car la hausse des coûts d'emprunt fait fuir les acheteurs.

(Yonhap)

(FIN)