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SEOUL, 25 jan. -- L'armée sud-coréenne a invoqué des «insuffisances» dans la perception de la menace, le partage des informations internes, l'équipement et l'entraînement pour expliquer son opération ratée visant à abattre des drones nord-coréens le mois dernier, ont indiqué ce mercredi des sources.

Avant la session plénière de la commission de la défense de l'Assemblée nationale prévue jeudi, le Comité des chefs d'état-major interarmées (JCS) a rendu aux députés les résultats de son inspection d'une semaine sur l'opération menée contre les cinq drones nord-coréens qui se sont infiltrés dans l'espace aérien sud-coréen le 26 décembre 2022.

Le JCS a reconnu un manque de préparation contre l'infiltration de drones nord-coréens, mais n'a fait aucune mention de la nécessité de tenir quiconque responsable de l'échec à détruire les drones, y compris celui qui a volé près du bureau du président Yoon Suk Yeol à Séoul.

Dans son rapport, le JCS a déclaré que la perception par l'armée de la menace des petits drones nord-coréens était «quelque peu insuffisante» par rapport à celle des menaces provenant des armes nucléaires et autres armes de destruction massive de Pyongyang, selon les sources.

Il a également souligné qu'un système opérationnel anti-drone, appelé «Durumi», a montré des «limites» opérationnelles car il ne nécessite pas la mobilisation simultanée des moyens de surveillance et de frappe, compte tenu de la vitesse de vol des drones hostiles et d'autres caractéristiques.

Parmi d'autres facteurs évoqués se trouvent l'insuffisance du partage d'informations et de la communication entre les unités militaires concernées, l'absence d'entraînement «réaliste» contre les infiltrations de drones et le manque d'équipements de détection et d'interception efficaces.

Sur la base des résultats de l'inspection, le JCS a présenté une série de plans de lutte contre les drones, notamment l'établissement d'un système opérationnel adapté pour contrer l'infiltration des petits drones, la tenue d'exercices trimestriels de défense aérienne «réalistes» et l'obtention rapide de capacités de frappe non cinétiques.

Malgré l'échec de l'interception des drones du Nord, le JCS n'a évoqué aucune mesure disciplinaire à l'encontre de ses responsables.

«Comme l'inspection n'est pas encore terminée, nous n'en sommes pas au stade d'évoquer une mesure disciplinaire éventuelle», a déclaré un responsable militaire sous couvert d'anonymat.

(Yonhap)

(FIN)

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