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SEOUL, 08 juin -- La Fédération des syndicats coréens (FKTU) a déclaré ce jeudi qu'elle lançait une lutte pour «juger le régime de Yoon Suk Yeol», après avoir suspendu son action auprès du Conseil économique, social et du travail, un organe consultatif présidentiel composé de représentants des syndicats, du patronat et du gouvernement.

La fédération syndicale a fait cette remarque durant une conférence de presse devant le bureau présidentiel à Yongsan, en ajoutant que «la loi et le principe du gouvernement de Yoon Suk Yeol consistent à réprimer le monde du travail en utilisant le pouvoir public comme une arme. Ce n'est pas un dialogue mais une menace».

La FKTU a aussi dit avoir enduré à plusieurs reprises lorsque le gouvernement a nommé une personne qui n'hésitait pas à dire du mal du milieu du travail et a imposé des amendes pour des questions de comptabilité et suspendu des subventions de l'Etat. «Notre patience a maintenant atteint ses limites», a indiqué la fédération.

«Nous allons lancer une lutte totale pour le jugement du régime, qui est hostile à tous les travailleurs et qui est cohérent dans sa répression», a lancé Kim Dong-myung, le chef de la FKTU. «Nous ne demanderons pas le dialogue à un gouvernement qui ne reconnaît pas le milieu syndical comme un partenaire de dialogue mais qui l'exclut complètement», a-t-il ajouté. «La lutte contre le régime sera persistante et implacable.»

La veille, la FKTU a organisé une réunion d'urgence de son comité exécutif central et a décidé de suspendre toute participation au Conseil économique, social et du travail, en protestation contre l'arrestation du secrétaire général de l'Union coréenne des travailleurs de la métallurgie (KMWU) rattachée à la FKTU le 31 mai, qui était en grève dans les locaux du fourneau à Gwangyang du sidérurgiste POSCO pour appeler à cesser d'opprimer les sous-traitants. Il s'agissait du premier déraillement de cette plate-forme de dialogue entre le gouvernement et le monde du travail en près de sept ans et demi.

(Yonhap)

(FIN)

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